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Le destin de Cassandre – Chapitre XVI – Par Nuage

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Chapitre XVI


Arriver à quatre pattes habillée à la mode de France relève du défi ! Mes jambes se prennent dans les plis du tissu et je dois batailler ferme avec les longues manches qui me recouvrent les mains. J’ai fais des tresses, la longueur de ma chevelure m’a permis de les enrouler autour de mon cou, c’est d’ailleurs ma seule parure. Le Sultan est affalé dans son large trône, une femme pour repose-pied, quelques musiciennes jouent une mélopée lancinante dans un coin de la salle, il ne s’occupe pas de moi et j’attends encore une fois. Cependant je n’ai pas la même impression qu’hier, je perçois l’odeur du désir, je ne sais pas vraiment l’expliquer mais c’est une sensation que j’ai appris à reconnaître, aujourd’hui je suis assurée de ne pas ressortir vierge de cette pièce.

J’espère être à la hauteur de mes ambitions : devenir la meilleure des favorites pour m’échapper du harem ensuite. Je garde la tête baissée mais j’ai senti un mouvement devant moi et soudain, je me retrouve nez à nez avec une paire de babouches dorées qui ne laissent aucun doute sur l’identité de leur propriétaire.

« Debout ! Que je découvre la perle que m’a trouvée ma chère femme ! Fallait-il que tu t’habilles autant ?»

« J’ai pensé que vous aimeriez découvrir mon corps au fur et à mesure votre Seigneurie »

« Une esclave ne pense pas ! Elle se contente d’obéir et d’agir pour mon plaisir ! »

« Pardon votre Seigneurie, je ne voulais pas vous déplaire, mais hier j’étais presque nue et vous ne m’avez pas appelée. »

Je n’ai pas vu le coup partir mais je suis presqu’assommée par la claque que je viens de recevoir, il faut que j’apprenne à me taire. Ma robe, pauvre rempart de tissu léger, ne me protège pas contre la volée de coups qui suit la baffe, je ne me défends pas, je me tends même vers les coups qu’il assène systématiquement sur mes seins.

« Encore…s’il vous plait…encore Seigneur »

Cela suffit à le faire stopper, il me regarde, un rictus sur le visage.

« Bien ! Tu me plais toi ! Je vais pouvoir m’amuser, enfin ! »

Eh voilà ma robe n’est plus qu’un souvenir ! Le Sultan vient d’en déchirer l’encolure d’un geste sec et je suis nue devant lui une corolle de tissu à mes pieds, il m’observe de la tête aux pieds d’un œil froid, j’ai l’impression d’être un morceau de viande que l’on examine avant de le manger. Il caresse d’une main distraite les seins qu’il vient de martyriser, la brulure imposée par les coups s’estompe peu à peu mais il reste en moi le manque d’un désir inassouvi, j’ai honte mais chaque fois que l’on me frappe ainsi mon sexe s’émeut. Je n’arrive pas à contrôler cette envie qui me prend, j’essaye de me raisonner, ce n’est pas normal d’éprouver du plaisir sous les coups, mais rien n’,y fait depuis que l’on m’a kidnappée les tortures que l’on m’impose me sont de plus en plus agréables ! Mais pour ce soir le plus important, c’est que je lui offre ma virginité !

Il me tire vers sa couche, la pointe de mon téton entre ses doigts, bien enserrée. J’espère seulement qu’il saura apprécier ce cadeau que je lui fais, dans mes rêves, c’est à mon Chevalier que je l’offrais ! Je le suis sans broncher, je sais par avance que ce moment va être douloureux tant physiquement que dans mon cœur, je m’y suis préparée. Je me demande si je dois le déshabiller ? Je n’ai pas à me poser la question bien longtemps, il me pousse sur le lit et s’allonge sur moi tout habillé. Mon Dieu il va me prendre comme une vulgaire fille de ferme ! Mais non, il m’embrasse, il lèche mes lèvres et en force l’ouverture, et je dois admettre qu’il embrasse très bien ce mélange de brutalité et de douceur est très agréable et me surprend de la part de ce tyran.

« Allonge-toi correctement, ouvre-toi pour moi ! Et surtout apprécie l’honneur que je te fais ! »

« Je sais Seigneur que c’est un grand honneur pour moi que vous daignez prendre ma virginité »

« C’est bien que tu l’admette ! Pour une infidèle, tu sembles avoir bien retenu les leçons d’Ahmet, c’est rare. J’en étais venu à me demander si toutes les occidentales sont bêtes ou si elles sont suicidaires ! Les dernières ont toutes finies sur le marché, un vrai gâchis ! »

Je suis offerte à son regard, j’ai ouvert bras et jambes et je mets en avant mon pubis pour mieux lui montrer mon sexe ouvert, je suis certaine que les marques laissées par la couture de mes grandes lèvres vont l’exciter encore plus ! J’ai remarqué son regard lors des séances l’autre soir, la petite lueur qui s’est allumé au fond de ses yeux ne laisse aucun doute, j’ai appris à la reconnaître, il aime voir les meurtrissures sur le corps d’une femme.

« Je suis à vous, mon Seigneur. »

« Je sais, mais c’est bien que tu l’admette et le reconnaisse. »

Le Sultan est moins imposant que je l’imaginais sous les multiples couches de vêtements qu’il porte. Il a entreprit de retirer ses pantalons, d’ici quelques minutes je ne serais plus vierge. Je ferme les yeux, je veux pouvoir imaginer mon Chevalier. Les mains du Sultan sont sur moi maintenant, je les sens s’attarder sur mes seins, les pétrir, il s’est allongé à coté de moi, j’avais pensé qu’il me prendrait directement sans ménagement mais il a décidé de prendre son temps et je ne sais pas si je dois m’en réjouir. Il caresse avec une lenteur mesurée mes courbes, dessine des arabesques autour de mon nombril, il descend lentement vers ma fente entrouverte. Je mouille, je ne peux pas m’en empêcher, c’est plus fort que moi dès qu’on me touche je ruisselle comme la pire des dévergondée. Enfin, il est sur moi, son poids me coupe un peu le souffle pourtant je n’en ai cure, j’ai hâte que ce soit fini de toutes les façons ce moment restera gravé dans ma mémoire. Sa peau est chaude contre la mienne, ses poils me chatouillent légèrement, mon pubis lisse est sensible à leur frottement et voilà je sens son sexe raidi contre le mien. Je sais que je vais avoir mal lorsqu’il va forcer mon hymen mais je suis prête. Bien que ce soit la première fois, je fais d’instinct les bons mouvements pour qu’il me pénètre sans souci, la peau douce de son gland est à l’entrée de mon vagin, je tends mes reins vers cette hampe de chair, je veux la sentir en moi maintenant. J’ai besoin qu’il me remplisse, qu’il force la barrière de ma virginité. Son pénis force un peu mes chairs pour pénétrer dans mon con mouillé, je me sens m’ouvrir pour lui faciliter le passage et enfin sentir mon hymen se déchirer sous ses avancées.

Bon dieu que ça fait mal ! Il m’a transpercée c’est sûr ! Stop ! Il faut qu’il arrête de bouger, qu’il me laisse me reprendre, que la douleur reflue ! Je pense ça, mais mon corps lui, fait le contraire ! Mes hanches partent à la rencontre des siennes, je me colle à son bas-ventre, je réclame encore et encore ce pieu de chair qui me remplit. Il coulisse dans mes chairs meurtries et apaise la douleur, la souffrance s’est faite chaleur et humidité dans mon ventre. Les coups de reins du Sultan sont plus rapides maintenant, ses doigts s’agrippent à mes seins et pincent un peu plus les pointes à chaque mouvement, s’il continue ainsi je vais jouir et il ne faut pas…pas maintenant…pas avant lui. Il respire de plus en plus fort, augmente la pression de son bassin contre le mien, cogne contre mon pubis si fort qu’il me fait mal mais j’aime cette douleur là ! Oh ! Les soubresauts de son pénis annoncent sa jouissance, l’effet dans mon vagin n’est pas du tout le même que dans mon anus, c’est bien meilleur quoique très différent et l’orgasme me prend, une vague de fond qui monte du plus profond de moi.

« Tu es vraiment très étroite même pour une vierge ! Il va falloir qu’on t’ouvre un peu maintenant que tu es femme ! Nous nous y emploierons le moment venu, les moyens ne manquent pas, outre mes mains, j’ai quelques copies de sexe qui pourront me servir. Mais pour l’heure, viens me sucer !»

J’ai à peine le temps de me remettre de mes émotions que sa queue est dans ma bouche ! Je m’applique à prendre le gland entre mes lèvres, à le téter et il ne tarde pas à se redresser et durcir dans ma gorge. Je retrouve le soyeux si agréable contre mon palais. Je crois que je lui ai plu ! Cependant, je dois crier victoire trop rapidement, il compte de nombreuses femmes soumises à ses plaisirs dans le harem, il va falloir que je me démarque, que je sorte du lot par mon obéissance à toute épreuve.

Le destin de Cassandre – Chapitre XV – Par Nuage

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Chapitre XV

Voilà, maintenant c’est à moi de jouer, il me faut lui devenir aussi indispensable que l’air qu’il respire. Quand Ahmet, viendra me chercher, je serai la plus belle des esclaves et la plus soumise des femmes qu’il ait jamais eues ! En attendant, je vais demander à Naïma de m’aider à me préparer, une séance d’épilation et de maquillage des mains au henné est plus que nécessaire, je vais encore souffrir le martyre, je n’arrive pas accepter la douleur des poils qui sont arrachés pourtant les maures ont une technique très efficace grâce au mélange de miel et de cire d‘abeille, qu’ils parfument au jasmin et qui laisse une peau aussi douce que celle d’un bébé. Après avoir pris un bain, avec l’aide de Naïma, je dessine sur mes mains des motifs floraux qui sont du plus bel effet et mettent en valeur la finesse de mes doigts. Depuis que je suis ici, j’ai repris quelques kilos et mes formes se sont adoucies, j’arrive à les mettre en valeur avec les robes que la Bas Kadin Efendi m’a offertes, j’ai une couleur différente pour chaque jour et je peux les arranger selon mes humeurs avec des liens coulissants qui me permettent de raccourcir et découvrir mes charmes ou de laisser la longueur et laisser deviner. Naïma, est tendre comme à l’accoutumé et ne cesse de me remercier des mots que j’ai glissé pour elle à la Bas Kadin Efendi.

Ahmet est venu me chercher au coucher du soleil.

« Myna, le Sultan t’attend, suis-moi ! Nous allons dans ses appartements privés, tu sais que tu dois lui donner la preuve de ta virginité, attends-toi à ne plus être la-même demain. Surtout fais tout, absolument tout ce qu’il te demande, je ne voudrais pas t’avoir tant appris pour rien ! »

« Je serais à la hauteur de vos enseignements, Ahmet ! »

« N’oublie pas, entre sur les genoux et garde la tête baissée sauf s’il t’ordonne le contraire ! Il me serait très déplaisant de perdre une de mes meilleures élèves »

Voilà, nous sommes devant la porte dorée à l’or fin, je lève les yeux, étonnée de la dernière remarque mais il parait sincère et la petite tape amicale sur la joue vient confirmer ses dires.

« Vous pouvez compter sur moi pour vous faire honneur, Ahmet, je désire plaire à sa Seigneurie »

Je suis devant le Sultan à quatre pattes la tête baissée et j’attends qu’il se décide à m’adresser la parole. En entrant, j’ai eu le temps d’apercevoir une jeune femme allongée au bas du trône, elle sert de repose-pieds ce qui en soit est humiliant mais pas douloureux sauf que là, elle est étendue sur une planche hérissée de pointes, qu’il passe son temps à bouger ses jambes et que j’entends la pauvre gémir à chaque fois. Il faut croire que tous les hommes ont besoins de faire souffrir les femmes pour être heureux !

J’ai pris soin de mettre en valeur mes mains, mes pieds et mon sexe ornés par les jolis motifs que j’ai dessiné au henné, ma robe est ouverte sur mes seins et mon pubis, bien que ma position à quatre pattes cache tous mes charmes sauf mon cul qui est découvert, les pans de ma robe retombant le long de mes cuisses. Je suis anxieuse, non pas par crainte de la douleur mais ce soir je vais sans doute perdre ma virginité, la seule chose qui me relie encore à mon passé, j’aurais tant aimé l’offrir à mon Chevalier. Lui aurait su le don que je lui faisais alors qu’ici je ne suis qu’une pucelle de plus pour le Sultan, cependant Ahmet m’a prévenue et préparée au fait que je vais peut-être rester toute la nuit ainsi, à quatre pattes, le Sultan aime tester la résistance et l’obéissance de ses femmes le premier soir. Ce qu’il ignore sans doute c’est que mon séjour à la garnison a renforcé mon instinct de conservation et ma force mentale, j’apprivoise la douleur beaucoup mieux maintenant quant à obéir c’est devenu une seconde nature chez moi.

J’ai arrêté de penser, je tremble de tous mes membres, la jeune femme de tout à l’heure est debout face à lui et reçois des coups de cravache réguliers sur la poitrine, une autre plus mûre l’a remplacée a ses pieds et une autre lui sert de table, je prends conscience de la réalité de ma position au sein du harem. Je me sentais plus ou moins protégée par la Bas Kadin Efendi mais il faut que je me rende à l’évidence je ne suis rien, ici, du moins pour l’instant. Mes muscles sont tétanisés, des heures que j’attends son bon vouloir, mais il continue de m’ignorer, comme il continue de frapper consciencieusement la jeune femme qui gémit sans discontinuer mais ne bouge pas, la ‘’table’’ a son sexe en bouche mais d’où je suis, je ne vois pas de mouvement, j’entends seulement le léger bruit de succion et cela me donne envie d’être à sa place. Rien qu’à écouter, je salive autant que devant un bon gâteau et ma fente s’humidifie, je suis devenue une chienne lubrique encore vierge : un vrai paradoxe. La nuit est déjà bien entamée, aux bruits et soupirs entendus, je sais que le Sultan a obtenu son plaisir dans la gorge de la femme en frappant de plus belle l’autre malheureuse qui s’est effondrée. J’ai entendu le bruit de sa chute sur le sol, le son mat du corps que rien ne vient ralentir, puis le glissement sur la pierre.

« Je n’ai plus besoin de femelle ce soir, laissez-moi, maintenant ! Vite ! »

Je voudrais obéir mais je n’arrive plus à bouger, mes muscles refusent de se mettre en mouvement, comment vais-je faire pour sortir d’ici sans le mécontenter par ma lenteur, peut-être qu’en rampant il ne m’en voudra pas si je traine.

« Ahmet, fais bouger cette lambine ! Il me semble que quelques coups de cravache seront les bienvenus sur sa chute de reins ! »

Au final, je vais passer une autre nuit vierge, mais je pense que le répit sera de courte durée. Naïma m’attend dans ma chambre, désireuse de me consoler de la perte de ma virginité. Je l’embrasse tendrement et lui murmure que ce n’est pas d’actualité pour le moment. Mes mains s’attardent sur ses épaules rondes, caressent la base de son cou si fin qu’on a peur de le rompre. Elle a tout de suite perçu mes envies, un doigt long et fin s’amuse avec mon clito, tapote le capuchon, le découvre pour l’effleurer et faire monter mon désir. Quant à moi, je mordille ses tétons, petites verges brunes qu’elle tend vers moi en réclamant plus de brutalité. J’accède alors à son désir et ma bouche laisse place à mes doigts qui serrent et tordent ses petits bouts de chair sensible. Elle se cambre, elle se tend telle une corde prête à rompre, son visage crispé par la douleur et le plaisir mêlés est d’une beauté irréelle, je suis fière de la faire vibrer et je m’aperçois que j’en retire aussi beaucoup de plaisir, surtout lorsque de son coté elle me pince le sexe de plus en plus fort et que ses ongles griffent la peau tendre de mes cuisses laissant de longues stries rouges sur la blancheur de mon corps. Des marques éphémères qui me rappellent celles plus intenses laissées par le fouet. Naïma est très démonstrative, elle hurle son plaisir, se tord sous mes caresses et j’aime ça ! Je bois sa liqueur de femme avec délectation pendant qu’elle me mène vers la jouissance, sa main dans mes reins toujours plus invasive mais que c’est bon !

Nous avons passées la majeure partie de la matinée à nous câliner mais maintenant il faut que je me prépare pour le Sultan, j’espère qu’aujourd’hui il va se décider et que je ne serais plus dans l’expectative. Puisque ma virginité doit être prise autant que ce soit fait le plus vite possible et que je puisse m’en servir pour lui devenir indispensable, je sais par quelques indiscrétions que nombre de favorites sont envoyées par la suite en tant qu’émissaires vers des pays amis du Sultanat ou en tant qu’espionnes vers ceux qui ont des envies belliqueuses à l’encontre de l’Empire.

Lorsqu’Ahmet viendra me chercher, je serais prête, il sera fier de moi. J’ai choisi une toute autre robe aujourd’hui ! J’ai découvert une malle remplis de vêtements européens et je vais m’en servir puisque dévoiler mes atours n’a pas eu l’effet escompté je vais les cacher, à charge pour le Sultan de les découvrir !

L’empire de la Passion – Chapitre V – Par Cardassia

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Chapitre 5 : De plus en plus loin

Le soir, Vanessa rentrait harassée du travail, bien qu’elle ait pu satisfaire le correspondant nippon pour l’installation du tout nouveau serveur de l’entreprise, elle était tout de même ravie de se lâcher. Elle avait pensé prendre un taxi pour rentrer en toute sécurité. Elle préférait rentrer en voiture. Elle arrivait à la maison et sa femelle n’avait pas quitté sa couette sauf peut être pour une touche de balai dans la cuisine. Elle avait certes désobéi, mais pour la bonne cause. Avait-elle osé manger en son absence ? Vanessa constatait en ouvrant le réfrigérateur que sa femelle n’avait touché à rien sinon pour faire la cuisine, un doux parfum de pot au feu embaumait la pièce.

V (pour elle-même) : « Oh ! mon trésor, tu as préparé le dîner, tu as osé me désobéir pour que je rentre en toute quiétude ce soir. Tu mérites une bonne fessée et un câlin. »

V : « Tu m’as désobéi, tu le sais, tu vas m’écrire ta punition dans le cahier et venir me la présenter. Tu me serviras un whisky bien tassé. Tu n’as rien mangé ? c’est promis ? »

F : « Oui ! ma Maitresse. J’ai désobéi pour que tu rentres sans avoir à te soucier, je veux être punie pour t’avoir désobéi et rien d’autre ! ».

Après son dîner, Vanessa se mettait à son aise dans le salon pour lire tranquillement. Seulement vêtue d’une nuisette, elle ouvrait son livre pour y trouver le mot le plus attendrissant qu’on ne lui ait jamais écrit.

Vanessa craquait, pleurait. Le texte l’avait atteinte en plein cœur. Elle était incapable d’en lire plus pour l’instant. Sa femelle était assise sur un pouf. Elle la regardait un moment. Elle était subjuguée. Vouloir ainsi se donner ne pouvait signifier qu’une chose : Vivre une passion délirante. Vanessa prenait son verre de Whisky et en avalait une gorgée. Elle claquait des doigts pour la faire venir à ses pieds. Une fois sa femelle arrivée à ses pieds, elle lui caressait les cheveux. Elle soulevait son visage par-dessous le menton et posait un baiser sur sa bouche. Le temps de se baiser suffisait à susciter dans son esprit un désir. Elle pouvait désormais tout se permettre avec sa femelle.

J’aimerai que tu te rases tout le crâne demain matin, par contre j’exige que tu révises ton pubis et tes aisselles. Tu penseras également aux sourcils. Ne te prive de tes cheveux que si tu en ressens le besoin.

La femelle attendait une exigence et non un souhait. Elle ne voulait décider de rien, son amour pour sa femme Maîtresse était devenu inconditionnel. Elle n’avait jamais su prendre de décision. Elle n’avait jamais été douée pour ça et sa lettre l’exprimait très clairement Elle voulait appartenir corps et âme à sa femme. Ne plus être que son jouet, subir ses caprices, connaitre ses rages par le fouet ou la cravache. Vanessa mit un temps à réaliser le titre de ce courrier. Elle n’y croyait pas encore. Comment sa petite soumise pouvait écrire cela. Pas qu’elle en fut intellectuellement incapable. Elle n’arrivait simplement pas à concevoir une telle annonce bien qu’elle y crut déjà bien fort. C’était la confusion totale. Vanessa relisait donc la lettre.

« A Ma petite femme que j’aime comme une folle.

Tu pourras faire de moi ce que tu veux, je suis si folle amoureuse de toi que je ne concevrais pas de te désobéir, ni te décevoir. Je suis devenue ton esclave, ton animal de compagnie, ton souffre douleur, ton faire valoir. Je suis ta femelle, ta petite moins que rien et c’est à cela que j’aspire pour toi de manière inconditionnelle. Exhibe moi nue sur la place public, traine moi en laisse, mon amour ira grandissant quoi qu’il arrive. Je n’arrive pas à me défaire de cette vision de ma vie depuis que je t’ai vue pour la première fois. Il m’a fallu attendre près de dix ans pour te trouver ou te retrouver car si je t’ai un jour aperçue, je crois que tu as aussitôt fait partie de mon existence. Je me suis inventée ta présence et me suis imposée des tas de supplices et des contraintes inimaginables pour que l’attente soit moins douloureuse. En lisant cela, tu dois me prendre pour une folle et je te l’accorde, je t’aime d’une folie douce et ravageuse. Le jour où je t’ai revue, ce désir ne s’est jamais éteint mais j’ai eu peur de l’exprimer de crainte que tu ne me jettes, que tu trouves cela absolument débile. Si cette lettre te fait mal, te gêne, frappe moi, venge toi sur moi je suis là pour ça. Je suis là pour que tu libères toute la pression endurée à ton travail. Je suis prisonnière d’une passion dévorante. Je ne veux pas que tu me ménages. Je veux que tu m’aimes comme cela. Je n’aurai plus qu’une envie de mourir si tu me refusais tout cet honneur

Ta femelle qui t’aime inconditionnellement. »

Vanessa pleurait, la lecture de ce texte la bouleversait, elle revoyait des choses du passé. Elle prenait le verre de whisky que lui tendait sa femme. Immobile la petite femelle nue portant ce collier comme unique apparat, attendait un ordre. Elle était à la fois ravie et peinée de voir pleurer sa compagne. Son ravissement était du à cette émotion qu’elle avait su communiquer et sa peine, à la voir à ce point bouleversée.

Pour Aurélie se séparer d’une partie de sa personnalité pour mériter sa place près de Vanessa n’était pas un grand sacrifice. Elle était a genoux, bien dressée et offerte, les mains sur la tête. Elle se laissait faire quand sa Maîtresse pressait le bout pointu de ses chaussures sur les tétons. Elle la laissait faire quand elle lui donnait des coups de pied légers sur sa vulve. Des coups qui l’excitaient bien. Elle ne bronchait pas quand Vanessa lui offrait son sexe. C’était un cadeau, un honneur.

Minuit sonnait déjà et Vanessa avait envie de faire un tour dehors. Il faisait doux et faire faire une promenade à sa chienne de femelle ne serait pas un luxe. Elle agrafait donc la laisse au collier et la conduisait entièrement nue dehors. Pieds nus, le bitume meurtrissait la plante fragile des pieds de la jeune soumise qui pourtant avançait fièrement. Elle voyait s’allumer les maisons au passage, elle était devenue la bête de foire.

V : « Accroupis toi et fait ton pipi sur le bord du chemin ! »

F : « Oui, Maitresse chérie ! »

La demoiselle se mettait en position, avait elle vraiment envie ? Devait-elle absolument profiter de ce moment précis pour vider sa vessie ? Sa maitresse la mettrait elle ainsi à ses besoins chaque soir. Finalement, un ruisseau bruissait sur le sol et coulait vers le fossé. La miction était livrée. Vanessa lui remettait une lingette pour se nettoyer et un monsieur assistait médusé à la scène.

Il avait l’air surpris et très choqué. Comment une jeune femme pouvait elle se laisser ainsi avilir, la question dans son esprit était plutôt autre. Pourquoi une femme se donne-t-elle à une femme alors qu’il y a tant de messieurs désireux de mater et dresser une femelle.

L’Homme : « Elle est d’accord au moins pour cela ? »

V : « Oui ! tout à fait ! »

H : « Vous répondez à sa place mais qu’en pense-t-elle vraiment ? »

V : « Comme je vous vois venir, même si elle vous répond elle-même, vous êtes capable de croire que je l’endoctrine, je ne vois donc pas l’intérêt de la laisser s’exprimer. De plus, elle ne veut rien dire sans mon avis ! »

H : « C’est de l’esclavagisme ! »

V : « C’en est et elle se donne avec plaisir, cette petite femelle ! Et vous vous en occuperiez d’une manière qui ne me conviendrait pas. Ce n’est pas une femelle à pénétrer, ni à faire des fellations. C’est une femelle qui aime et se donne à moi par amour. Maintenant le spectacle est terminé, vous pouvez prendre congé. La beauté de son petit corps ne vous correspond pas, elle est trop fragile pour un homme solide comme vous, vous la casseriez tant elle est délicate. »

L’homme bougonnait et Vanessa aidait sa femelle qui s’était naturellement assise en tailleur sur le bitume pour attendre sagement que Madame sa Maîtresse daigne la faire rentrer. L’air avait caressé son bonbon et elle avait dégusté l’instant. C’était bon et doux d’être toute nue dehors avec cette laisse froide qui caressait les seins. C’était bon d’entendre sa Maîtresse la prendre comme une femelle précieuse malgré cette miction nocturne et externe à la vue de l’inconnu. Qu’est ce que sa Maitresse lui réservait pour le lendemain ? »

Une fois de retour à la maison, la femelle léchait les bottes de sa Maîtresse, elle s’appliquait et aimait ce qu’elle faisait. Elle sentait la main brouiller sa tignasse et masser son cuir chevelu. Cuir qui allait sûrement être lisse car la femelle ne voulait rien pour elle et se donnait à fond pour celle qu’elle aimait. Elle était, elle le reconnaissait, dans un pur délire. La passion l’enivrait et elle voulait encore et encore se donner à sa Maîtresse. Allongée en position fœtale sur sa couette, la petite femelle se surprenait à sucer son pouce et à chercher une position confortable pour la nuit. Vanessa s’agenouillait et lui caressait le front.

V : « Tu es totalement folle, folle à porter la camisole, tu es devenue totalement ivre dingue, pourtant je t’aime plus que tout au monde et tu sembles heureuse de te livrer ainsi. Bonne nuit mon petit bout. Fait un gros dodo ! »

Vanessa était triste de gagner un lit vide de froid. Qu’était devenue sa femme ? Qui était cette femme couchée nue sur la couette ? Elle ne la reconnaissait pas comme épouse mais comme esclave, comme une petite femelle, une petite bestiole. Elle serait une peluche dans ses bras alors qu’avant elle posait sa main sur la vulve de sa femme pour trouver le sommeil. Ça lui manquait. Elle voulait l’avoir près d’elle au lit et n’arrivait plus à concevoir l’idée de ne plus la trouver ailleurs que sur la couette pliée en deux. Devenait elle aussi folle que sa femelle ?

Au petit matin comme de coutume, une limace s’offrait au petit hérisson brun et Vanessa gémissait de plaisir. Sa femelle la réveillait selon son devoir indéfectible. Vanessa constatait en prenant la tête de la jeune femme que celle-ci avait déjà le crâne tout lisse. Elle l’avait fait. Elle n’avait pas pu se résoudre ce matin à se présenter avec ses cheveux.

V : « Tu es folle, tu n’étais pas obligée ! »

F : « Je n’ai pas voulu me présenter sans l’avoir fait. Je me suis fait plaisir pour vous Ma bonne Maîtresse ! »

Les jeunes femmes prenaient le temps de faire l’amour. Elles étaient amoureuses et s’aimaient. C’était déjà cela. D’une certaine manière, traiter sa femme comme une bête de compagnie suscitait un manque de sa compagne qui parvenait à rendre les coïts saphiques encore plus passionnels. Vanessa allait se doucher et la femelle allait préparer le petit déjeuner. Elle confectionnait elle-même les croissants au beurre pour sa Maitresse. Elle lui offrait ses talents en cuisine et Vanessa n’avait pas à se plaindre pour cela. Souvent Harassée le soir, elle était toujours soulagée de sentir un bon parfum dans la cuisine.

Vanessa rentrait plus tôt ce soir là et trouvait Aurélie en pleins préparatifs. La marée embaumait la pièce alors que la mer était loin. La femelle préparait des plats Japonais. Vanessa se calait contre son dos et l’embrassait dans le cou. La petite boule de billard noire et lisse avait quelque chose d’excitant. On aurait dit un énorme clitoris. Aurélie laissait sa Maîtresse inspecter son sexe à la recherche de poils rebelles.

V : « Tu es impeccable, c’est bien, je t’aime tu sais ! »

F : « Je suis ivre dingue de toi tu sais. Et tout ce que tu peux exiger de moi n’est pas une contrainte, c’est du pur plaisir. Que veux-tu de moi ce soir ? Que j’aille toute seule faire mon pipi dehors ? »

V : « Pas toute seule, toujours avec moi ! »

F : « Pardon j’ai parlé, je n’aurai pas dû ! »

V : « Oui c’est vrai, tu n’as pas eu ta punition hier, c’était pour quelle raison ? »

Aurélie avait totalement oublié de quoi retournait la punition et allait directement écrire dans son recueil de repentir ce qu’elle pensait justement subir pour réparer l’impair et elle indiquait qu’elle méritait de rester deux jours sur la couette sans en bouger. Pas même pour manger. Elle ajoutait que de bonnes fessées étaient de mise. A genoux, elle présentait à sa Maîtresse le cahier et tête baissée elle attendait qu’en soit faite la lecture.

F : « Pour avoir parlé, je dois être bâillonnée et consignée deux jours de suite sur ma couette dont je ne bougerait que pour la miction autorisée par Ma Maîtresse qui me mettra le nombre de coup de martinet qu’elle jugera suffisant pour que je sois honorée de réparer ma faute. Humblement j’estime que cinquante semble être un nombre bien clément. Je suis prête dès la fin de la lecture, à assumer ma faute et à honorer ma Maitresse de mon sincère repentir. »

V : « Eh bien, quoi qu’il en soit, tu vas être punie selon ce que tu estimes juste dans ce cahier, nous allons commencer par le Martinet, tu dois te souvenir de cette faute ! »

F : « Oui ma Maîtresse, offrez moi de me permettre de corriger ma faute. »

Vanessa avait trouvé le temps de monter ce qu’il fallait dans le garage pour que sa femelle puisse y être traitée à juste titre et elle attachait sa belle à la croix de bois. Face contre le bois dur et rugueux. Puis le premier coup de Martinet s’abattait sur son dos. Puis un deuxième à la base des fesses. La femelle pleurait, ça faisait un mal de chien. Elle était pourtant toute émue de permettre à Vanessa de lui offrir l’occasion d’un bon repentir.

Épuisée par les coups, la femelle était à deux doigts de s’endormir et le feu des coups qui sourdait encore en elle la tenait éveillée. Elle se couchait sur la couette, les mains menottées dans le dos avec les chevilles. Le bâillon dans la bouche la faisait baver et le bandeau sur les yeux signait une bien longue et douloureuse nuit de deux jours. Délicatement, Vanessa passait de la crème pour apaiser la peau. Une première série de coups étaient toujours très éprouvante pour le derme. Les petites fesses noires étaient si douloureuses que le moindre contact avec le tissu de la couette était une torture.

Deux jours de consigne dans le noir absolu, dans la plus grande solitude. Aucun repas, aucune activité. Juste l’esprit apte à offrir les pires comme les meilleures pensées. Aucune cependant ne lui vint pour maudire sa Maîtresse.

Merci Ma Maîtresse chérie de me combler ainsi. Merci de me permettre de m’offrir ainsi à toi. Merci de me garder comme chienne près de toi. Je suis totalement dingue. Je t’aime à la folie.

Deux longs jours se sont écoulés et Vanessa en a profité pour s’offrir une soirée en discothèque et s’est offerte le luxe de dormir avec une autre femme. Nue dans ce lit d’adultère et pourtant il ne s’était rien passé de tragique sous les draps. La copine n’aimait pas les filles. C’était donc un problème en moins. Elle pourrait au moins regarder sa femelle en face. Elle rentrait et trouvait la petite donzelle comme elle l’avait laissée. Nue et attachée. Bâillonnée et aveuglée. Nue et Magnifique.

Libérée et abrutie par une sieste forcée, Aurélie allait dans le bain et Vanessa l’y rejoignait. Toutes les deux passaient ainsi la soirée à manger des sushis sur un plateau flottant. L’amour était encore au rendez-vous. Vanessa avait pourtant eu très peur de le perdre. Elle pensait que devenir la Maîtresse allait la distancer de sa femme devenue soumise et avilie. La main de sa domina sur son pubis, Aurélie glissait la sienne sous ses fesses et à l’aide d’une contorsion du bras, parvenait à trouver le doux trésor de sa compagne. Il y avait du poil à ce sexe là. C’était le signe de sa Maîtresse. Elle, simple soumise, petite rien du tout n’avait droit à aucun poil. Elle en était fière de ce corps tout lisse. Elle se sentait plus démunie et donc bien plus digne.

Elles passaient toute la soirée dans l’eau. L’eau était maintenant froide et les baisers étaient échangés sans se soucier de ce détail. Les seins de Vanessa étaient pressés par le dos de la petite femelle. Il y avait cependant assez de passion pour que la jeune femme d’affaire puisse passer outre ce détail assez douloureux.

Plongeant la tête dans l’eau, Aurélie tentait un cunnilingus en apnée. C’était à la fois drôle et éprouvant. Vanessa gémissait. Aurélie remontait à la surface. Elles éclataient de rire. La maitresse éclaboussait sa femelle qui le lui rendait en culpabilisant. Riant encore, la Maîtresse relançait une gerbe d’eau et ce fut la bataille. Il y avait de l’eau partout. La piscine était attendue et pourtant le budget serré ne permettait pas encore d’en passer la commande.

F : « Maîtresse, Cette piscine, c’est moi qui vais la faire, la creuser. »

V : « Toi ? »

M : « Moi oui, pour toi, pour nous je vais la creuser à la main, un peu chaque jour, dans la tenue que tu voudras me voir porter pour travailler. Oui, je veux le faire pour toi. »

V : « Tu fais déjà tout à la maison, la cuisine, le ménage, les comptes, tu ne me laisses rien et tu veux en plus creuser ce bassin ? Tu es folle ! »

F : « Oui Je suis folle et alors, je le sais c’est déjà cela. C’est un plaisir pour moi tu sais. Je n’arrive pas à imaginer comment je pourrais encore te parasiter comme je l’ai fait. Je veux payer ma part. Je suis ta femelle, ton esclave et tu dois te reposer de tes harassantes journées. Laisse-moi creuser et monter moi-même la piscine. Même si j’y mets un mois, un an, le seul fait de travailler comme une chienne pour toi me comble ».

Aurélie profitait donc du beau temps de ce samedi pour aider Vanessa à tendre les cordeaux pour délimiter le bassin. Puis elle prenait une pelle, se chaussait de botte et toute nue à la vue de tout passant potentiel, le collier au cou, elle commençait à creuser la terre. Elle était fière de s’offrir ainsi à sa maitresse qui allongée dans un transat, faisait des mots croisés pour se détendre.

H : « Dites ? Mademoiselle, je peux prévenir la police si cette dame vous maltraite ! »

F : « Mais touchez donc à votre cul, vous, de quoi je me mêle à la fin ! »

H : « Dites donc ! C’est comme ça que vous me remerciez ! »

Vanessa, allongée nue sur le transat allait voir l’opportun pour le congédier sur le champ. Elle souriait à l’adresse de sa compagne qui suait sang et haut. La femelle était autorisée à faire autant de pauses qu’elle voulait. C’était la condition pour qu’elle puisse s’adonner à ce labeur et pas plus de quatre heures par jour. Le temps était écoulé et la jeune femme creusait encore.

V : « Ça suffit ! tu as assez creusé, vient te rincer, tu es toute crado. Obéis, ouste ! Fini le travail pour aujourd’hui. Tu vas t’allonger par terre pour faire une sieste, je te mets une serviette, tu vois. »

F : « Oui, Ma maitresse adorée ! »

Le soir, Aurélie préparait des grillades pour dîner dehors sur la terrasse, la piscine était en train de se creuser et il n’y avait là qu’un vulgaire tas de terre meuble et un trou pour afficher un maigre résultat. Maigre aux yeux de la soumise, énorme à ceux de sa Maîtresse. Allongée sur le dos, les cuisses ouvertes, la petite femelle dormait alors que la viande marinait dans le vin et les herbes provençales. Les grillons chantaient et Vanessa regardait cette fille qui se donnait tant pour elle. Pourquoi n’était elle pas capable d’aimer autrement qu’en s’infligeant de tels traitements ?

Il y avait chez cette fille un comportement des plus louches et pourtant elle ressentait une sincérité et une spontanéité sans borne. C’était si fort que Vanessa se laissait tomber sur les fesses et fondait en larmes. L’image de la jeune Natacha lui revenait à l’esprit. Elle ne l’avait jamais revue. Aurélie lui offrait là ce que plus jamais sa petite amie disparue ne pourrait lui offrir. Elle avait osé imaginer que cette fille puisse être Natacha. Elle n’y croyait pas du tout. Aurélie ne lui ressemblait en rien.

F : « Vous pleurez, ma bonne Maîtresse, que vous arrive-t-il ? Quelle est l’origine de vos tourments ? »

V : « Toi, petite idiote, mais tu n’es pas responsable pour autant. C’est en moi. Je suis dingue de toi aussi. Je me perds. Je n’arrive plus à comprendre comment j’arrive à te maltraiter et à t’aimer en même temps. Je voudrais tant que ce soit simple. Je devrais trouver la manque de toi quand je pars travailler. Rien ! Je devrais aller te chercher quand tu te contentes de ta couette ! Rien non plus. Je t’aime et je n’arrive pas à culpabiliser quant à te trainer nue sur la rue avec une laisse comme une chienne. A te faire bosser comme un bagnard. A te laisser toute nue dans ce cachot froid et lugubre. Je n’arrive plus à culpabiliser. »

Vanessa était perdue. Elle n’imaginait pas avoir pris un tel pli quant à dominer sa jolie femme. En fait, elle se sentait plutôt coupable de ne rien ressentir pour sa femme qu’elle traitait parfois comme une moins que rien. Aurélie lui assurait que c’était ce qu’elle désirait elle-même, être traitée de la sorte parce qu’elle ne trouvait pas d’autre manière d’exprimer ses sentiments devenus trop forts.

Les filles dormaient d ans le même lit cette nuit là. La petite esclave encore et toujours privée de vêtement était lovée contre la brune perdue dans ses songes. Aurélie prenait la main de sa Maîtresse pour la camper sur son sexe. Comme il était de coutume de le faire avant qu’elle demande à être la simple et ridicule soumise tenue de dormir par terre. Elles s’endormaient toutes les deux l’une contre l’autre. Peut être que cela n’allait rien changer à leur relation Sadomasochiste.

Heureuse de se réveiller avec sa femme dans les bras, Vanessa décidait de conserver l’usage de la couette pour les siestes de celle-ci durant ses absences. Peut-être qu’Aurélie serait tenue de ne gagner le lit sous aucun prétexte quand elle serait au travail. Peut-être qu’elle pouvait essayer cela pendant un temps. Aurélie se levait et embrassait sa femme qui venait de se rendormir. Elle allait s’offrir son rituel du matin. Elle s’infligeait chaque matin cinq coups de cravache bien appliqués pour se souvenir qu’elle appartenait à sa femme. Elle avait pris une photo de sa femme entièrement nue alors qu’elle était assise sur le fauteuil. Elle avait donc encadré cette photo et s’en servait un peu comme d’une icône divine. Sa femme n’était elle pas une divine maitresse ses yeux ?

A : « Ma douce et divine Maîtresse, ma petite femme à moi, mon amour à moi, je me donne cette correction quotidienne pour me rappeler que je ne peux que t’appartenir. C’est devenu un rituel qui ne souffre à présent plus aucune exception. Je suis ta propriété, tantôt épouse, tantôt femelle, tantôt bestiole, tantôt esclave, tantôt rien du tout. Ma petite Maîtresse à moi, je te prie juste de ne pas songer à me vêtir. Je ne peux penser à te servir dignement que si je suis nue. Je suis fière de la joie que je t’apporte quand tu me veux près de toi. Mon bébé, ma petite femme à moi. Je vire dingue de toi, je suis malade quand tu pars le matin pour travailler et folle de te revoir le soir quand tu rentres. »

Vanessa avait observé la scène en silence. Aurélie avait les mains ouvertes, la tête basse face à l’icône. Elle était bouleversée de constater le point jusqu’au quel elle pouvait aller pour prouver son amour. Vanessa pleurait, elle glissait contre le cadre de la porte, un gémissement sortait de sa gorge serrée et sortait Aurélie de sa prière. C’était bien trop pour Vanessa qui n’en demandait pas tant. Aurélie la prenait dans ses bras et l’encourageait à se vider de ses maux. N’était ce pas non plus le rôle d’une soumise de veiller au bien être moral de sa Maîtresse ?

L’Empire de la Passion – Chapitre IV – Par Cardassia

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Chapitre 4 : Le rituel

Vanessa sentait bien quelque chose d’étrange en Aurélie et pourtant sa grande dévotion la comblait, elle était donc parée à se soumettre et à s’offrir, Vanessa installait dans la chambre d’amis une table basse solide en chaine massif, celle-ci pouvait aisément supporter le poids d’un adulte de cent kilos et Aurélie n’en atteignait que de justesse la moitié. Vanessa la voyait bien allongée nue sur cette table pour lui permettre de se reposer. La table devait aussi servir d’autel pour qu’Aurélie vienne y procéder à un rituel bien précis. Elle avait déjà pensé que l’écriture d’un règlement n’était pas utile, surtout pour ne dire qu’une chose.

Vanessa était contente de voir Aurélie aimer la nudité et comptait bien l’exposer comme une œuvre d’art en l’obligeant à se coucher nue sur cette table dure et froide. L’idée de mot clés semblait pourtant constituer un système intéressant.

V : « Aurélie, viens par ici ma douce ! »

A : « Oui, Ma maitresse chérie ! »

V : « Quand je dirai « ŒUVRE D ART », tu viendras t’allonger toute nue sur cette table et tu n’en bougeras que quand je l’aurai décidé. Déshabille toi à présent, mets toi bien à ton aise puisque tu aimes ça ! »

A : « Oh ! Merci ma douce Maitresse. »

Aurélie se couchait sur la table après avoir été libérée du Harnais et après s’être dévêtue. Elle laissait ses deux jambes pendre de chaque coté et la largeur de la table l’obligeait à ouvrir ses cuisses à outrance. Vanessa positionnait sa belle en posture assez inconfortable pour que sa condition soit pénible. C’était une manière de lui faire prendre conscience qu’il ne serait pas aisé d’être à la hauteur pour mériter de lui appartenir. Aurélie levait donc ses fesses pour que sa maitresse place dessous un bloc de bois qui mettait son bassin bien en évidence. La position était inconfortable et Aurélie, pourtant, semblait ravie de se montrer ainsi à sa dominatrice chérie.

V : « Tu ne bouges plus de là jusqu’à nouvel ordre, tu ne parles pas, tu te concentres sur l’air qui caresse ta vulve, tu ne penses qu’à ta vulve, je veux qu’elle soit le seul point d’attache pour ton esprit. Ne pense à rien d’autre. A plus tard ! »

Aurélie obéissait, elle était à la fois heureuse et inquiète, elle savait que sa maîtresse lui préparait un long chemin. Le plus pénible dans cette situation n’était pas franchement l’inconfort de sa posture ni le caractère humiliant. C’était paradoxalement la peur d’être libérée, mêlée à la peur d’être ainsi contrainte pour une durée indéterminée. Ne pas savoir quand on la libérerait.

Vanessa venait de temps à autre pour regarder sa belle immobile, elle cherchait sur son visage, l’expression qui lui conviendrait. Elle voulait y lire le bonheur d’une soumise quant à sa condition de propriété. Elle peinait à le trouver, plus tard peut être, Aurélie cherchait peut être le moyen d’exprimer son bonheur. Vanessa s’agenouillait près d’elle et lui caressait le ventre, elle massait sa vulve.

V : « Tu es magnifique, tu es ma plus belle œuvre d’art. Tu vas encore rester ici quelques instants, j’aime trop de voir ainsi. Continue comme cela, tu me combles. »

Vanessa plaçait le réveil réglé pour sonner dans une heure, elle le plaçait là ou Aurélie pourrait le voir mais ne lui offrait à la vue que le dos de l’objet. Vanessa lui donnait une tape sur le pubis pour qu’elle réagisse et Aurélie émettait un faible gémissement. Vanessa disposait donc d’une heure pour mettre en place son rituel d’accès à la propriété.

Divers objets se trouvaient soigneusement alignés sur la table basse ornée à chacun de ses angles de grosses bougies rouges. Vanessa contemplait le résultat, dans sa tête elle se remémorait les textes du rituel. Elle allait posséder sa femme et c’était là une grande responsabilité. Elle était de par ce fait, elle-même soumise au devoir de prendre soin de sa nouvelle acquisition. L’heure de la cérémonie était arrivée. Vanessa sentait que ça grouillait en elle comme une nouvelle énergie qui la gagnait. Elle allait se changer. Sur son lit, avant une bonne douche pour être fraîche et pimpante, elle posait une robe noire en soie et en polyuréthane, des bas, un collier fait de chaînes et de plaquettes métalliques soigneusement gravées de dessins. Elle était fière d’elle, fière de posséder sa femme et pour une raison qu’elle ne comprenait pas encore, elle décidait de totalement dénommer sa femme. Elle la dépossèderait de son identité. Elle s’appellerait simplement « La Femelle ». Vanessa rasait entièrement sa vulve, elle y mettait le temps pour ne pas se blesser.

Aurélie se concentrait, elle, sur son propre sexe comme le lui avait ordonné sa femme, sa future maîtresse. Elle entendait les tics tacs mais n’en voyait pas les effets. Puis des pas, à la fois la joie d’en arriver au rituel et la peur d’en finir avec cet étrange confort installé dans son esprit. Aurélie ne voyait rien. L’épais bandeau de velours noir la maintenait dans l’obscurité. Vanessa la libérait de son entrave psychologique, lui tendait la main et l’aidait à se lever, sans un mot, elle la conduisait dans le salon ou était préparé le rituel. Elle lui ôtait le bandeau. Et l’embrassait fougueusement sur la bouche. Elle tenait son visage délicatement. Souriait à peine mais Aurélie se lançait à son tour dans un long baiser langoureux. Vanessa ne put lutter, elle se laissait transporter.

V : « Bien, ma belle, il est temps que tu entames ton rituel d’accession à ta condition de soumise, place toi là sur le banc, tiens toi droite, sois digne de m’appartenir. Ouvre tes cuisses, nous pouvons commencer le rituel. Prête à te donner ? Prête à accéder à l’EMPIRE DE LA PASSION ? »

A : « Oui ma belle, je suis émue, j’ai peur et pourtant je ne peux repousser plus longtemps l’échéance, je souhaite accéder à ce royaume dont tu es la reine et la déesse. »

Aurélie pouvait constater que sur chaque feuille A4 imprimée en écriture gothique était posée un objet. Vanessa caressait les fesses, les seins et le sexe de sa femme qui bientôt serait simplement sa femelle soumise. Vanessa prenait le premier objet et l’installait au poignet gauche d’Aurélie qui sentait maintenant battre son cœur.

V : « Par ce bracelet de gauche, tu de donnes à moi pour l’éternité, tu n’es plus à toi et ton existence n’a de but qu’en m’appartenant – Par ce bracelet de droite, tu t’abandonnes à ma providence, moi seule sait désormais ce qui te convient ou pas, moi seule sait ce dont tu as besoin et ce que tu mérites. – Par cette cheville gauche entravée, tu ne peux plus aller nulle part sans que je le permette, tes voyages courts comme longs seront selon mon unique volonté. – Par cette cheville droite entravée, Il ne te reste pour seule route que celle qui mène tes pensées à ma personne. Quoi que tu penses te mènera à cette unique destination. Tu n’existes plus que par ton corps et mon esprit. »

Vanessa était splendide dans son nouveau rôle, Aurélie était en extase. Elle regardait avec appréhension les cuirs à ses poignets et chevilles. La voix de Vanessa était sensuelle et la belle femme noire était transportée. Vanessa posait un baiser sur le front d’Aurélie en signe d’encouragement. Elle reprenait son rituel en posant quatre nouveaux objets dans son discours.

V : « Par ce bâillon tu m’offres le plus beau cadeau qu’une femelle puisse m’offrir, son silence, chaque mot venant de ta bouche ne peut que m’insulter et tu sais que tu ne désires en rien me nuire. – Par cette gamelle, tu es soumise à mon désir ou non de t’offrir la pitance, moi seule décide de ce que tu consommes, ou et quand tu consommes. Là ou se trouvera cette gamelle quand elle se présentera sous tes yeux, tu viendras y gouter – Par cette culotte qui constitue pour toi l’ultime outrage, je décide de ce que tu portes, de la manière dont tu portes les vêtements que je te confie. Moi seule décide donc de ta tenue vestimentaire. »

Vanessa installait la culotte sur le cul d’Aurélie qui commençait à se sentir prisonnière dans ce doux tissu. Elle versait une larme, elle se sentait désormais prisonnière de cette culotte. Vanessa avait eu raison de le dire après deux mois de nudité continue, la jeune soumise était trop entravée, elle avait le sentiment de déshonorer sa Maîtresse et celle-ci lui imposait dans cette condition inconfortable de laquelle elle ne pouvait se défaire.

Vanessa prenait les cahiers et les montrait un à un pour en expliquer l’usage, elle parlait lentement et tranquillement.

V : « Par ce cahier rouge, tu peux t’exprimer en me chérissant comme en me maudissant, je ne me souillerai pas à le lire. Il est, puisque tu ne peux me parler directement, ton unique confident. – Par ce cahier bleu, tu dois relever tes fautes et indiquer comment tu comptes sincèrement réparer tes impairs de la manière la plus sincère possible. – Par ce collier tu te donnes corps et âme, tu n’es plus à toi, ton corps est à moi, ton esprit m’appartient. Tu es par ce collier, dénommée, ton identité ne te sera rendue que selon mon bon vouloir. LA FEMELLE devient ta nouvelle identité. Le silence est ta langue natale. – Par ce bandeau, je t’offre la nuit et le jour à ma guise, je suis celle qui gère ton existence, celle qui te dit ce que tu dois et à le droit de voir. – Par cette badine tu es soumise à te souvenir de ta condition. Tu seras corrigée chaque matin pour que tu te souviennes de l’usage de chaque objet. »

Vanessa plaçait le bandeau sur les yeux de LA FEMELLE et lui ordonnait de se mettre debout et la plaçait face au mur, elle lui assénait donc une vingtaine de coups cinglants pour empourprer ce cul offert après lui avoir baissé la culotte. Il n’y avait plus d’Aurélie, il n’y avait plus de femme. Vanessa n’avait plus avec elle qu’une esclave. Une esclave prête à se donner en tout et avec fierté. Bâillonnée, aveuglée, Aurélie était en larme, émue d’appartenir à Vanessa, fière et attendrie par cette notion d’appartenance. Vanessa de ce fait, à son égard n’avait sans doute plus le droit de se tromper. Elle était soumise à sa femelle pour lui offrir ce qu’elle cherchait. Le sommet de l’empire de la passion.

(A devient F)

V : « Ne bouge pas, déguste l’extinction du feu des coups sur tes fesses. Avec moi c’est simple, tu ne prends aucune initiative. Je te ferai l’amour comme je te ferais la guerre, avec tendresse et passion, avec force et douceur. Quoi que je te dise, tu le feras sans penser à autre chose que me combler et chercher à mériter mon affection. Tu seras corrigée chaque fois que tu commettras une erreur, tu seras chérie chaque fois que tu te montreras digne de m’appartenir. Je vais te libérer la bouche pour que tu puisses prononcer les tous derniers mots avant que tu n’aies désormais plus le droit de m’adresser la parole. Tu disposes de cinq minutes pour t’exprimer librement. »

Cinq minutes pour parler, cinq minutes pour réaliser que si elle ne dit rien, ce seront les seules minutes dont elle aura disposée. Aurélie ne trouvait aucun mot, elle s’effondrait dans les bras de Vanessa et pleurait, les sanglots lui permettaient lors de la dernière minute de trouver les derniers mots précédent une longue existence de silence.

F : « Oh ! Ma divine Maitresse, c’est un moment si fort, je suis navrée de vous offrir une si mauvaise attitude. Je vous appartiens, je ne suis en vie que par vous ma déesse. Mon adorée déesse. J’ai confiance en votre jugement, je me prosternerai pour vous aduler. »

Vanessa plaçait la main sur la bouche en souriant, elle la regardait tendrement, elle lui remettait la culotte et prenait une paire de ciseau pour y pratiquer une fente. Elle écartait les lèvres de tissu ainsi pratiquée. La vulve était mise en évidence. Elle la caressait. Quand la femelle ferait la sieste, elle s’occuperait de finir la culotte pour qu’elle ne se défasse pas fil à fil. Aurélie était entre deux avec ce sous vêtement qui la couvrait tout en laissant nu son petit sexe

V : « Suis moi, j’ai envie de te faire l’amour car c’est moi qui décide de ce qui te convient et de ce que tu mérites. Suis-moi LA FEMELLE. »

Les jeunes femmes faisaient l’amour durant tout le reste de la journée et s’étendaient jusqu’au beau milieu de la nuit. Aurélie regagnait sa couette pliée en quatre au coin de la chambre après être allée faire pipi. Elle se pelotonnait sur la douce couette moelleuse et Vanessa la laissait à l’air libre, au cas où elle voudrait la regarder, sa femelle serait à disposition. Le chauffage était assez fort pour que la jeune esclave n’attrape pas de mal et assez froid pour susciter un certain inconfort.

Aurélie n’existait plus. La femelle n’avait son identité que sur l’état civil, ici elle n’avait plus que pour identité cette appellation imposée par sa maîtresse. Elle sentait la chaleur du radiateur dans son dos. Elle pensait à Vanessa, elle pensait à ces moments où elle prenait l’initiative de rejoindre sa belle sous la douche, c’était désormais interdit. Elle pensait à ces repas pris avec elle en tête lors des dîners aux chandelles. C’était fini. Il y avait en cette femme noire et nue un puissant désir d’appartenir à celle qui la prit en pitié dans la rue. Oui Elle avait parasité Vanessa et elle n’avait pourtant pas l’impression d’en payer le prix. Elle entamait le long et peut être interminable remboursement d’une dette consistant pour elle à reconnaitre l’amour qu’on daignait lui accorder, elle s’endormait sur ces pensées là.

Passablement excitée, Vanessa connaissait une énervante insomnie. Elle se levait et s’accroupissait près de sa femelle. Elle lui caressait les fesses. Dieu qu’elle était magnifique ainsi couchée. Vanessa installait des chaines pour relier entre eux tous les cuirs. Elle allait au salon pour s’installer sur le fauteuil, elle se demandait si elle ne se trompait pas en traitant ainsi sa femme qu’elle aimait. N’allait elle pas trop loin ? Ne risquait elle pas de la perdre un jour. Si la femelle décidait de ne plus obéir, ce serait la fin d’une passion. Elle décidait qu’il fallait s’y attendre. Elle pleurait pourtant. Elle l’aimait tellement. Elle la voulait à sa botte, elle ne la voulait que nue et obéissante. Elle entrait dans une nouvelle forme de relation. A sa manière elle accédait elle aussi à l’Empire de la passion.

Vanessa s’endormait sur le sofa. Nue elle se recroquevillait. Dans la chambre la femelle ronflait doucement. Aurélie n’existait plus, La femelle avait pris place dans son corps. Aurélie était encore dans son cœur.

Lentement le jour se levait. La femelle se réveillait. En silence, elle attendait sa Maitresse, elle constatait par le froid des chaines que tout mouvement était entravé et qu’elle ne pourrait se déplacer sans choir maladroitement. Une chaine reliait le collier à la cheville droite par cinquante centimètres le long. Le poignet droit rejoignait le gauche en passant par le dos et la cheville gauche y était reliée par cinquante centimètres de chaîne. Elle pouvait bouger mais tout déplacement était risqué. La femelle était impatiente que sa Maitresse lui assène sa cannée rituelle.

Vanessa s’étirait. Ce dimanche s’annonçait calme et tranquille. Elle caressait les reins de sa femelle, tapait doucement les fesses rondes et douces. Elle défaisait les chaines et la conduisait tenue par la laisse qu’elle venait d’installer au collier. Elle lui ordonnait sur un ton ferme et froid de se mettre à quatre pattes pour prendre sa cannée. Vanessa prenait la cravache et assénait cinq coups sur le petit cul offert. Elle l’abandonnait ainsi pour aller chercher le journal. Il n’était que sept heures du matin et elle sortait toute nue. Peu importe qu’elle fût vue ainsi. Elle rentrait et s’installait à la cuisine puis appelait « La Femelle »

V : « Viens par ici, Ma Femelle, tu vas préparer le petit déjeuner. ! »

La femelle venait sans un mot et entamait les préparatifs, elle était privée de tout droit d’initiative, elle émit un gémissement pour exprimer le seul sentiment autorisé. L’amour de servir sa dominatrice. Ce gémissement, Vanessa l’acceptait comme le seul langage qu’elle lui accordait, tant que sa femelle gardait la goule fermée, cela lui convenait. Elle ne lui accordait de l’ouvrir que pour venir l’embrasser aux fesses, au con et aux seins.

La femelle évoluait nue et mettait en marche la cafetière, elle faisait griller les toasts qu’elle appréciait pourtant et dont elle était désormais probablement privée. Elle connaissait par cœur les goûts de sa maitresse, elle osait prendre pourtant l’initiative de poser un doux baiser dans le cou de sa Maitresse. Vanessa ne pouvait le lui refuser et trouvait même idéal de conserver un certain lien affectif. Elle la punirait pourtant pour avoir pris une initiative.

V : « Prépare ton petit déjeuner, tu as ta gamelle dans le buffet, du yaourt liquide et des céréales. Tu as un verre à Whisky qui constituera la dose que tu dois prendre, pour les céréales, c’est le même volume. Prépare ta gamelle ma douce femelle. »

F : « Mm … »

Aurélie était prisonnière de sa femme car elle conservait encore cette notion, elle s’installait sur le banc et sa maîtresse souriait, elle indiquait le milieu de la table pour lui indiquer sa nouvelle place pour prendre le repas. La femelle s’apprêtait à prendre une cuillère et sa maitresse le lui interdisait, elle faisait la marionnette avec sa main pour lui désigner l’ustensile qu’elle devrait utiliser pour manger.

F : « Mm… »

Aurélie s’installait en tailleur sur la table, offrant sa vulve à sa maitresse, elle piquait les doigts dans la gamelle et prenait une ration qu’elle portait à la main. Vanessa souriait, sa femme était donc prête à se soumettre à ce point. Ce devait être un fort désir. Un pesant silence seulement perturbé par le tic tac d’une horloge régnait dans la cuisine. La femelle avait fait des dégâts sur elle, elle avait du yaourt sur le ventre. Elle avait mangé comme une cochonne et cela amusait Vanessa qui se moquait d’elle en riant, pourtant dans le ton rien de méchant n’était exprimé.

V : « Regarde-toi donc, tu manges n’importe comment, on dirait une truie, tu déshonores ta maitresse. Mais c’est tout à fait compatible avec ta condition. Pauvre idiote, viens embrasser ta maitresse, à quatre pattes. »

F : « Mm… »

V : « Couche-toi sur la table. Roule-toi dans tes cochonneries ! »

F : « Mm… »

La femelle se vautrait dans le yaourt et écrasait quelques flocons d’avoine qui crissaient sous son poids. Elle était ouverte et offerte. Vanessa se levait et mettait fin à une petite fête que la femelle commençait à instaurer à son esprit.

V : « Ne te lave pas, nettoie moi tout cela et range la cuisine et tu me couleras le bain, tu le parfumeras comme tu sais si bien le faire. Je t’aime petite moins que rien, j’ai plein d’amour pour toi, mais tu n’es plus rien que ma femelle. Tu viendras prendre ta punition que tu iras écrire avant de me la présenter. Au travail ! »

F : « Mm… »

La femelle évoluait dans la cuisine puis elle cassa son verre doseur. Entendant cela, Vanessa venait à la rescousse. Sa femelle s’était elle blessée ?

V : « T’es vraiment qu’une pauvre idiote. Tu ne peux pas faire attention ? Ton verre en plus, tu feras comment pour doser ta pitance ? Pauvre conne. Je vais te trouver un doseur en plastique, j’aurai du me douter que tu commettrais une imprudence. Fais voir si tu es blessée ! Montre-moi tes mains ! M’ouais, ca va ! »

Vanessa giflait fermement sa femelle puis l’embrassait. Vanessa se plaquait à sa femelle et l’embrassait, elle lui triturait les fesses, les griffait, elle l’aimait malgré la manière dont elle la traitait désormais.

V : « Demain je reprends le travail, tu resteras toute la journée sur ta couette sans oublier d’aller aux toilettes au besoin. Tu veilleras à être impeccable à mon départ, tu me réveilleras à cinq heures du matin, tu seras tenue de me sortir lentement du sommeil en venant flatter ma vulve. »

F : « Mm… »

Aurélie se couchait sur la couette, elle était bien comme ça dans sa nouvelle vie, elle caressait ses bracelets et son collier, elle se touchait intimement et Vanessa ne le lui interdisait pas. Elle ouvrait ses cuisses pour que l’air caresse son petit sexe. Elle gémissait de plaisir, de bonheur, elle appartenait désormais à sa femme. Elle était libre de lire autant de fois qu’elle le désirait les affiches que sa maitresse avait placardées au mur pour lui rappeler ce à quoi correspondait chaque objet qui constituait désormais son accoutrement. Elle n’était bâillonnée que par son désir de plaire à sa maitresse. Elle se tairait donc. Elle ignorait jusqu’où Vanessa pouvait l’amener, jusqu’à quelle profondeur dans les terres de son empire. Elle était incapable d’imaginer la moindre frontière. Son empire n’en avait pas. Elle irait là ou Vanessa la mènerait même si cela devait la rendre folle ou la tuer, elle ne pouvait que la suivre et se donner à elle.

L’affichage rouge du radio réveil indiquait deux heures. La femelle ne voulait pas manquer l’heure pour réveiller dignement sa maitresse. Elle craignait donc de s’endormir et puisqu’elle était tenue de rester sur la couette toute la journée, elle dormirait après le départ de sa femme pour le travail. Elle se levait et allait à la cuisine se faire un café. Elle prenait un livre dans la bibliothèque et revenait s’assoir sur sa couette. Elle lisait à la lumière de la lune. Elle fermait le livre. Elle n’osait pas s’épuiser. Quatre heures du matin

Tourner, virer, lutter contre le sommeil. Penser à réveiller sa belle en venant déguster son bonbon au miel. La tête plaquée contre le mur, elle portait ses bracelets au visage pour les embrasser. Elle pelotait ses petits seins qu’elle appelait ses collines. Elle regardait la culotte de Vanessa étalée avec négligence sur la descente de lit. Elle allait la saisir, elle en humait le parfum fort et doux imprégné dans le doux tissu. Enivrée, la femelle voudrait cette culotte comme doudou pour dormir. Elle lui demandera.

Cinq heures, enfin, il faut aller réveiller ce doux trésor, La femelle rampe vers le lit, monte dessus et passe sous la couette, elle écarte doucement les jambes de sa Maitresse et trouve le fruit fendu non défendu. Elle hume ce parfum. Elle l’aime, elle pose un baiser sur les lèvres qui perdent de leur douceur, elle devra raser avec délicatesse ce petit sexe. Elle réveille donc sa Maitresse en aspirant le clitoris à un rythme saccadé. Vanessa est transportée, une onde l’envahit et atteint, tel un tsunami, son cœur et son cerveau

Réveillée, Vanessa s’assied sur le lit et caresse la tignasse de sa belle. Elle l’invite à venir lui faire goûter à son propre sirop et la femelle comprend de suite ce qu’elle a à faire, elle aspire de la cyprine et vient l’embrasser, elles font passionnément l’amour toutes les deux, s’amusent comme des folles et quand Vanessa décide d’arrêter, c’est sans appel, elle doit être prête à l’heure.

F  (embrassant la culotte de Vanessa le regard pitoyable) : « Maitresse, s’il vous plait ? »

V : « Tu veux ma culotte pour mon parfum ? Tu la veux pour doudou ? »

F : « Oh ! oui Maitresse, oui, je vous prie ! »

V : « Tiens, mets la en bouche, ça te bâillonnera et tu en auras le gout. A présent, vas sur ta couette, tu ne mangeras que ce soir avec moi, fais dodo, tu es épuisée, tu as fait une nuit blanche, ca se voit . »

F (contente) : « Maitresse est très bonne, merci. »

Vanessa se demandait bien jusqu’où sa femelle la conduirait elle aussi, jusqu’où elle se soumettrait, elle venait de lui donner une idée pour la dominer plus encore. Elle en pleurait de joie sous la douche. Elle était touchée par cette facilité qu’Aurélie, sa femelle, avait de se plier et de s’avilir. Elle s’habillait et regardait dormir sa femelle, elle la couvrait pour qu’elle n’ait pas froid. Dominer ne signifie pas maltraiter. Elle partait au travail, le cœur un peu gros de la laisser sans manger toute la journée, mais cela était décidé. Il en serait donc ainsi.

Le Destin de Cassandre – Chapitre XIV – Par Nuage

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Chapitre XIV

Je suis devenue une élève assidue des cours d’Ahmet, le chef des eunuques. C’est un homme étonnant, d’une grande sévérité mais aussi profondément juste. Il prend toujours le temps d’expliquer ses décisions lorsqu’il fait punir une élève. Hier, j’ai du rester 2 heures au coin, agenouillée, les mains sur la tête, j’avais omis d’apprendre une leçon sur les postures à prendre en présence du Sultan. Ahmet m’a alors expliqué qu’il me punissait pour qu’à l’avenir je fasse attention et qu’il était indispensable de tout connaître pour ne pas finir bannie aux cuisines ou pire. Au bout des deux heures, j’ai cru ne jamais pouvoir me relever mais je ne voulais pas paraître faible devant les autres alors je me suis mise debout en serrant les dents faisant fi de la douleur. Je suis malgré tout heureuse cela aurait pu être pire, certaines d’entre nous doivent subir la badine et Ahmet ne freine pas sa force. Outre ses cours, je m’exerce à la danse du ventre, tous les soirs devant la Bas Kadin Efendi qui apprécie mes efforts et me récompense avec de menus cadeaux, j’ai ainsi pu étoffer ma garde robe et je commence à avoir quelques bracelets qui sont du plus bel effet lorsque je danse. Elle aime mes caresses et je m’applique à la contenter pour qu’elle me présente enfin le Sultan. J’ai réussi à l’entrevoir lors d’un de ses passages au harem, je me suis cachée derrière un paravent. Il est laid, bedonnant et m’a paru très indécis. Il s’est interrogé pendant de longues minutes avant de choisir une fille pour la nuit alors qu’elles étaient si différentes les unes des autres. Après qu’il fut reparti, les laissées pour compte se sont toutes mises à pleurer, je me suis bien demandée pourquoi, il n’a vraiment rien d’attirant ! Naïma m’a donné la réponse quelques heures plus tard ; elles sont bannies du harem et vont finir sur le marché aux esclaves, vendues, comme je l’ai été. Il faudra que je sois parfaite, le jour de la présentation ! Je savais déjà qu’il serait indispensable de lui plaire physiquement mais maintenant je me rends compte que toutes les leçons apprises ne seront pas de trop.

J’ai profité des bonnes grâces de la Bas Kadin Efendi : ma tourmenteuse Selima a été convoquée ce matin par le Vizir. J’avais glissé dans un souffle que cette femme prenait plaisir à me faire subir des sévices et qu’elle monnayait à quelques eunuques ses formes malingres. La rumeur dit qu’elle doit être punie publiquement demain matin dans la salle aux fontaines, je vais me faire un plaisir d’y assister ! Je ne suis pas d’un naturel méchant mais je n’en pouvais plus de ses coups sans la moindre raison, juste pour avoir le plaisir de m’entendre crier ! Et voilà, je deviens aussi mesquine que toutes mes consœurs, je suis heureuse à chaque départ de l’une d’elles, j’ai ainsi plus de chances de plaire au Sultan ! Pour l’heure je vais tenter de me reposer et être fraîche et dispose pour assister à la punition de Selima.

Ce matin, le harem fourmille de murmures, je me dirige vers les appartements de la Bas Kadin Efendi, suivant une foule de femmes et d’enfants qui vont en direction de la salle aux fontaines, il parait évident que la déchéance des unes fait le bonheur des autres. A l’approche des appartements, je dois même jouer des coudes pour me frayer un chemin, ils vont voir la punie comme ils vont au spectacle !

« Myna, enfin te voilà ! Viens m’aider je veux mettre mes plus beaux bijoux, je sais que le Sultan sera là ! »

Je ne l’avais jamais vu dans un tel état, elle est excitée au possible comme une gamine devant un jouet. Elle me présente un coffret rempli de chaines de cou, de bracelets, de bagues, tout est magnifiquement travaillé et la grosseur des pierres enchâssées me laisse rêveuse, il y a notamment un lourd collier avec un saphir de la taille d’un œuf de pigeon serti d’une dentelle d’or qui me fascine. Je le lui tends ainsi que le bracelet et les pendants d’oreilles assortis.

« Ceci vous mettra en valeur Maîtresse !»

« Tu as raison, viens ici que je t’embrasse ! Je crois que tu es prête ! C’est sans doute une des dernières fois que je te serre contre moi, je vais te présenter à lui d’ici peu et ainsi conforter ma position bien que je rechigne à te laisser partir ! Je n’avais jamais rencontré de douceur comme toi ! J’aurais bien des difficultés à te remplacer ! »

« Maîtresse ? Vous oubliez Naïma c’est une jeune femme très douce qui saura vous faire autant de bien que moi ! »

« Cette esclave noire qui te suis chaque soir ? Oui peut-être ? »

« Elle saura vous servir comme vous aimez, je puis vous l’assurer. »

« Bien cela suffit ! Allons voir comment Selima supporte sa punition ! »

La salle des diversions est une pièce réservée aux divertissements de la famille d’ordinaire mais aujourd’hui il y règne un grand désordre, les femmes et les enfants papotent, les eunuques qui ne sont pas de garde sont là, tous attendent la venue du Sultan, la nouvelle s’est répandue très vite dans les couloirs et les ruelles du harem.

La Bas Kadin Efendi s’est assise sur la droite du trône me faisant signe de me positionner à ses genoux, dès son arrivée le brouhaha s’est calmé, l’attente ne devrait pas être longue. Selima est au milieu de la pièce maintenue par deux gardes, elle est nue et porte le collier et les lourds bracelets des esclaves signes de son déshonneur. Je ne peux m’empêcher de ressentir un sentiment de culpabilité, c’est à cause de moi qu’elle se retrouve ici pour subir un châtiment que je devine cruel mais j’éprouve aussi de la joie de la voir ainsi, petite chose sans défense à la merci de tous comme elle a pu me le faire sentir bien des fois. Un mouvement sur la droite me fait tourner la tête, le Sultan fait son entrée. Je le vois correctement pour la première fois mais mon souvenir ne m’a pas fait défaut, il est laid et rondelet, court sur pattes, mais il me faudra bien m’en accommoder. Mustafa III est accompagné de ses suivants, qui se tiennent derrière le trône attendant un signe de lui pour s’asseoir. Le sultan est coiffé d’un énorme turban blanc, surmonté d’une sorte de houppette ridicule, on dirait une énorme meringue posée sur sa tête. Il s’est enfin assis et un eunuque vient lui apporter un parchemin : surement le récit des méfaits de Selima.

« Après lecture, nous ne pouvons que déclarer Selima coupable, la sentence est immédiate. Selima, nous ordonnons que tu sois punie par où tu as désobéi à la loi ! »

Les deux gardes qui maintiennent Selima, l’obligent à s’agenouiller puis la poussent en avant, elle est à quatre pattes maintenant, elle pleure sans bruit. Le chef des eunuques s’est approché muni d’un énorme rondin d’ébène, le diamètre est impressionnant, 8cm pour le moins, je n’ose imaginer ce qu’elle va devoir endurer, je détourne un instant le regard et suis la métamorphose qui s’opère sur le visage du Sultan ; sa mine sévère est maintenant enjouée, son regard brille de plaisir contenu, je le crois à la limite de taper dans les mains à la vue du supplice infligé à Selima. Ahmet a entrepris d’insérer le mandrin dans le cul de ma tourmenteuse, sans discontinuer il enfonce toujours un peu plus loin le pieu d’ébène et depuis les cris de Selima ne cessent de grimper dans les aigus, sans pouvoir bouger elle subit l’écartèlement de son fondement devant tout l’assemblée réunie, elle qui prenait un malin plaisir à me torturer n’est plus qu’une petite chose qui réclame la clémence de son bourreau. Pourtant, je l’envierai presque, de la voir ainsi, mon sexe s’émeut, je sens poindre les prémices du désir et la liqueur de mon vagin qui humidifie mes lèvres.

Le Sultan, s’est retourné dans ma direction, un grand sourire illumine son visage, la Bas Kadin Efendi me pousse légèrement signe que je dois m’avancer vers lui. A quatre pattes, je me dirige vers le trône : je n’aurais pas de seconde chance, il me faut lui plaire aujourd’hui ou bien me résigner à finir mes jours dans les cuisines, voir être revendue !

Je suis arrivée au pied du trône, je m’allonge sur le sol et rampe vers lui pour embrasser ses babouches, bras et jambes ouvertes je ne cesse de passer de l’une à l’autre, dans une totale posture de soumission.

« Ma chère, cette petite est comme vous me l’aviez décrite. Nous allons la garder près de nous quelques temps, parfaire son éducation de chienne infidèle et profiter pleinement de ses atours. Quand à cette chose immonde qui gémit, Ahmet jette la donc aux chiens errants ils sauront qu’en faire ! »

Je n’en crois pas mes oreilles, d’une simple punition il vient de faire une mise à mort ! A l’avenir je saurais m’en souvenir, chaque mot, chaque geste que je vais faire peut me valoir la peine capitale sans espoir qu’il puisse avoir la moindre pitié.

« Ahmet, tu amèneras la donzelle dans mes appartements ce soir ! »

Le destin de Cassandre – Chapitre XIII – Par Nuage

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Chapitre XIII

Le chant des pleureuses a envahi le harem, Ranaya, la petite fille n’a pas survécu à l’empoisonnement dont elle a été victime hier soir. La pauvre a gouté le repas du prince Abdallah, sa mère la deuxième femme du Sultan a pour habitude de faire tester tous ses plats, la jalousie des autres mères est telle qu’il n’est pas rare de voir mourir par empoisonnement les nourrissons ou enfants en bas âge susceptibles d’accéder au Sultanat. Depuis que je suis ici, j’ai vu des intrigues s’échafauder tous les jours, les femmes sont ennemies entre elles, au lieu de s’entraider elles n’arrêtent pas de fomenter des coups bas pour gravir les échelons dans le harem. La plus virulente est d’ailleurs ma tourmenteuse, Selima, elle prend plaisir à faire le mal autour d’elle. Lorsque je ne suis pas occupée avec la Bas Kadin Efendi, je suis son souffre douleur, tous les moyens sont bons pour m’humilier, me rosser sans raison, heureusement Naïma me console dès que nous sommes seules. Elle a un corps doux comme de la soie et sa bouche pulpeuse me procure un plaisir inouï quand elle vient se poser sur mon sexe. Elle me lèche, me mordille le clitoris de ses dents avec volupté, vient alors le moment où je la repousse pour m’abreuver de sa liqueur, son odeur est différente des autres plus acide mais délicieuse, j’aime passer ma langue dans les plis de son con, l’enfoncer dans son vagin comme un petit pénis. Je commence à bien connaître ses gémissements et lorsqu’ils deviennent feulement ; j’enfonce mes doigts dans son cul pour qu’elle jouisse dans un grand cri avant de tomber dans mes bras pour m’embrasser. Ma jouissance passe par la sienne, je ne sais pourquoi mais je n’ai d’orgasme que lorsqu’elle a eu le sien, je suis peut-être conditionnée pour donner du plaisir aux autres avant que d’avoir le mien.

Pour l’heure, il faut que j’aille voir si l’on a besoin de moi ! La Bas Kadin Efendi aura peut-être envie de se détendre après les événements de la nuit, nous avons veillé très tard ! Le chef des eunuques, Ahmet, a fait fouiller les moindres recoins du harem, des cuisines aux appartements des femmes du Sultans tout a été vérifié pour trouver le poison utilisé contre le prince. Cet homme possède une grande érudition et il connaît toutes les arcanes du pouvoir. Il est très respecté au sein de notre prison dorée, en sus de sa fonction de gardien, il dispense des cours de littérature et philosophie arabe. J’aime assister à ses leçons, j’apprends à connaître un peu mieux la culture de ce pays, c’est toujours utile de pouvoir de comprendre la manière de penser des gens. Contrairement à certains, Ahmet ne se laisse pas corrompre, j’ai vu plusieurs fois les concubines acheter en cachette les services d’eunuques pour prendre leur plaisir, s’ils ne peuvent plus procréer, ils peuvent toujours caresser et pour certains même se servir de leur pénis. Le Vizir avait tort lorsqu’il affirmait que je ne craignais rien dans l’enceinte de ces murs ! Mais je garde en mémoire tout ce que je vois ici, peut-être en aurais-je besoin un jour, pour enfin, reprendre ma liberté.

Comme à l’accoutumée, la Bas Kadin Efendi est allongée au milieu de ses coussins à grignoter quelques sucreries, je ne sais pas comment fait cette femme pour manger autant !

« Puis-je vous être utile Maîtresse ? »

« Tiens, Myna ! Tu te souviens que tu es à mon service ? J’ai cru devoir te faire mander ! Approche ! J’ai besoin d’un long massage, je n’en peux plus des jérémiades de ces femmes ! Somme toute, Ranaya n’était qu’une esclave, comme toi ! »

« Pardon, Maîtresse. Voulez-vous un massage de tout le corps ou simplement des pieds pour vous apaiser ? »

« Imbécile ! Je t’ai dit un long massage, cela sous-entend bien sûr tout le corps ! Comment pourrais-je me détendre sinon ? »

Elle s’est levée pour que je puisse la dévêtir, je délace sa robe de mousseline orangée et fait glisser celle-ci le long de son corps en prenant soin de l’effleurer au passage, je sais qu’elle est friande de ses petits attouchements avant les massages – Naïma me confie chaque jour quelques petits astuces pour lui plaire – d’ailleurs un sourire se dessine sur son visage somme toute avenant.

« Pouvez-vous vous allonger sur le ventre Maîtresse ? Je voudrais dénouer vos muscles des épaules d’abord. »

Je verse une noisette d’huile sur mes mains, je commence mon massage par les épaules puis descend lentement le long de sa colonne. Sa peau est aussi douce que celle d’un bébé grâce aux soins qu’elle y apporte tous les jours. Au bout de quelques minutes, je sens la Bas Kadin Efendi se relâcher, elle pousse des petits soupirs de contentement, je m’attarde sur ses fesses, mes doigts glissants par instants dans le sillon qui sépare ses deux globes généreux. Instinctivement, je sais qu’aujourd’hui, mon massage sera plus sensuel que d’habitude, j’ai appris à reconnaître les signes. Je ne me suis pas trompée, elle se retourne et écarte légèrement les jambes pour que je puisse atteindre l’intérieur de ses cuisses. Mais je décide que ce n’est pas le encore le moment, je me déplace et prends à pleine mains ses petits seins. Je vois à son sourire que cela ne lui déplait pas, je pince légèrement, je fais rouler les pointes entre le pouce et l’index lorsqu’elle tend son buste vers moi.

« Embrasse-les… »

Elle a donné son ordre dans un murmure mais j’obéis. Je sais que mon statut ici peut changer du tout au tout si j’ai le bonheur de lui plaire et je dois avouer que ce n’est pas désagréable de téter ses petits bouts roses. Je dois admettre que chaque fois qu’on me donne un ordre, mon ventre se contracte de désir même si je hais cet état dans lequel je suis, je ne me reconnais plus. Elle appuie sur ma tête pour écraser mon visage entre ses seins et prend ma main pour la poser sur sa chatte ouverte. Elle est tellement trempée que mes doigts glissent dans sa fente juteuse, son clitoris est énorme on dirait un petit pénis ! J’ai envie de le prendre entre mes lèvres comme je le ferais avec un homme, elle a du le sentir car d’un signe de la tête elle m’autorise à arrêter la succion de ses seins, mais il me faut tout de même son ordre.

« Maîtresse ? »

« Lèche-moi Myna ! Allonge-toi près de moi que je puisse jouer aussi avec ton abricot ! »

Je sens le rouge me monter aux joues, elle va voir que je suis toute mouillée moi aussi et j’ai honte de lui montrer mes lèvres percées, son sexe, lui, est vierge de tout défaut.

« Dépêche-toi, que je vois de plus près le travail de Naïma ! On m’a dit qu’elle excellait en couture ! »

Voilà ce que je craignais ! Je suis une bête de foire ! Ma tête raisonne et pourtant je me couche à ses cotés le sexe en feu, je veux sentir sa bouche l’apaiser comme je vais le faire pour le sien ! Ma langue s’insinue dans les replis de ses petites lèvres, de la pointe je titille son clitoris, elle a un goût délicieusement acidulé. J’enfonce deux doigts dans son vagin, c’est doux et chaud, j’aime la sensation lorsqu’elle contracte ses muscles autour d’eux. Mes mouvements sont lents, je veux qu’elle sente bien mes doigts aller et venir en elle. Pour moi ce n’est pas possible, je dois rester vierge, elle le sait alors c’est dans mon cul qu’elle insère sa petite main potelée, je suis tellement excitée qu’elle a réussi à la mettre en entier sans que j’ai mal, au contraire je sens le plaisir d’être prise monter en moi et me faire perdre pied, je jouis de cette main en moi lorsqu’elle éjacule dans ma bouche, son orgasme est tel qu’il n’y a pas d’autre mot. Toujours allongée contre moi, elle reprend son souffle peu à peu tendant la main qui vient de me faire jouir pour que je l’embrasse.

« Reprends ton massage Myna ! J’ai encore besoin d’un peu de détente ! J’ai apprécié ta bouche, demain tu viendras à la même heure ! J’espère que tu seras aussi convaincante ! »

Je souris, j’ai réussi ! Je vais lui prouver que je suis la meilleure pour le Sultan. J’ai déjà acquis les bases de la danse et du chant avec les professeurs, je commence à bien connaître les us et coutumes du pays grâce à l’enseignement dispensé par le chef des eunuques, il ne me reste plus qu’à la convaincre de ma docilité sexuelle. Etre son jouet de plaisir me mettra, de plus, un peu à l’abri des mauvais traitements infligés par Selima et je pourrais peut-être même prendre ma revanche sur elle. Je ne serais pas surprise qu’elle ait commandité l’empoisonnement du prince, elle a elle-même un fils susceptible d’accéder a la tête du sultanat ; s’il arrivait malheur aux deux petits qui le précède dans l’ordre des héritiers. Demain, je donnerais encore plus de plaisir à la Bas Kadin Efendi, son corps ne me plait pas mais elle a le pouvoir de me faire perdre tout sens commun, sa main dans mon cul m’a littéralement transportée, je veux encore connaître ce moment où tout bascule. Je veux tout oublier, ne plus être que sensations ! Mon dieu, comment puis-je penser ça ! Il faut au contraire que je garde la tête froide ! S’il m’est donné, un jour, l’occasion de m’échapper d’ici et de revoir ma chère France, il faut que je sois prête, que je ne me laisse pas divertir par le plaisir donné à mon corps. Pourtant, c’est si bon de se laisser aller sous les caresses des femmes ou de jouir après avoir connu la douleur. Je suis une catin ! Rien que de penser à ces choses, j’ai envie de mettre ma main sur mon sexe, de me caresser.

J’ai fini mon massage. Les pleureuses ont cessé leurs plaintes. Une nuée de jeunes filles vient de faire son entrée pour divertir la Bas Kadin Efendi, elles sont vêtues de voiles diaphanes parsemés de sequins qui tintent à chacun de leurs mouvements, accompagnées par des musiciennes, elles dansent lascivement au milieu de la pièce. Je suis encore loin d’avoir acquis leur savoir-faire, leurs bassins sont comme indépendants, ils bougent sans que le reste de leurs corps ne se meuvent. J’aime beaucoup les regarder et écouter cette musique étrange qui accompagne leur danse.