Une Interview de Maître George

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Suite à quelques publications concernant notre Association sur divers sites, j’ai décidé de jouer le jeu de l’interview pour préciser quelques points qui semblent prêter à confusion, ou du moins qui sont utilisés pour tenter de nous discréditer.

- »On dit, ça et là, que La Communauté du Triskel est une secte… C’en est une ? »

Drôle de secte !!!! Outre le fait que je sois personnellement agnostique et matérialiste, et que l’idée même de secte me révulse littéralement, donnez moi un seul exemple d’une secte qui soit organisée en fédération de régions autonomes et indépendantes ? Notre organisation elle même est une garantie absolue contre l’éventualité d’une dérive sectaire ! Si par malheur, l’un des 9 dirigeants venait à se prendre pour un gourou ou à prendre la grosse tête, les 8 autres sont là pour le rappeler à l’ordre ou bien le remplacer sans délai ! Mais je vous rassure le cas ne s’est pas encore présenté ! Nos responsables de régions ont suffisamment de difficultés quotidiennes à gérer pour garder les pieds sur terre.

- »Et que vous êtes un gourou ? »

Un gourou se satisfait de lui-même et aime être honoré…je dois donc répondre par la négative ! Bien loin de prétendre détenir une vérité absolue, je considère que le doute est une vertu cardinale ! Contrairement à certains je n’ai jamais dicté de règles de bonne conduite de la soumise ou du Maître. Je ne l’ai pas fait parce que je sais que la vérité dans ce domaine réside dans le rapport intime du couple. Il y a quand même quelques vérités auxquelles je crois, mais ce sont celles qui rassemblent un large consensus dans notre milieu : Les relations D/S sont des relations d’amour. Elles sont fondées sur un grand respect mutuel. L’union fait la force. Une question assez intéressante est de savoir qui fait courir de tels ragots sur notre association et pourquoi ? : Il s’agit en fait de deux populations distinctes qui se rejoignent : d’une part, les « virtuels », d’autre part les « gourous » : Les premiers n’ont jamais rien vécu, et savent qu’ils ne vivront jamais rien dans ce domaine. Ces gens ont une imagination, disons… débordante. Un mot (chapitre au lieu de district, par exemple…) suffit à leur bonheur pour extrapoler et pour cataloguer n’importe quelle initiative, si elle se passe dans la vie réelle… Je suis sûr que si j’avais choisi le terme « district », ils auraient aussitôt déclenché contre nous un procès en militarisme ! En effet c’est leur existence même qui est en jeu ! Ils n’existent que parce qu’ils critiquent et qu’ils jugent. Ils attendent, le bâton à la main, que quelqu’un fasse quelque chose ! Et dès que quelqu’un s’y risque, c’est l’hallali !C’est la seule chose qu’ils peuvent faire, alors, ils ne s’en privent pas ! Les seconds, les « gourous » ont de l’expérience, ou n’en ont pas, mais depuis leur naissance, ils savent tout et ne doutent de rien… Ils édictent des lois et des règles qu’ils détiennent directement du bon dieu. Personne, naturellement, n’en tient compte (chaque gourou a ses lois, et ils sont très nombreux !) mais ils ne peuvent pas supporter les autres « gourous » et encore moins le fait qu’on puisse faire des choses dans la vie réelle sans avoir besoin de recourir à un gourou quel qu’il soit ! Les grands gourous feraient mieux de retourner d’où ils viennent : l’Australie.

- »Pourquoi est ce que c’est justement vous, le dirigeant de cette association et pas quelqu’un d’autre ? »

J’ai créé cette association arrivé à l’âge de la retraite, en me disant : « J’ai le temps, l’idée et des amis…je peux tenter le coup ! Si ça ne fonctionne pas, je me tournerai vers le club du troisième âge de mon village… Si ça fonctionne (et ça a l’air de vouloir fonctionner), je l’amènerai aussi loin que j’en aurais la force, et je passerai la main à celui qui semblera le plus à même de poursuivre la construction de l’association. » L’organisation fédérale donne à notre association une excellente chance de perdurer : en effet nous avons neuf dirigeants indépendants et autonomes qui pourront facilement remplacer un éventuel dirigeant défaillant, et qui pourront trouver dans leur groupe un nouveau président quand le moment sera venu.

- »On dit que votre organisation n’est pas démocratique, voire despotique qu’en est-il ? »

Quand on parle de démocratie, on parle de politique et des institutions. Notre pays et la plupart des pays occidentaux sont encore bien loin d’être des démocraties idéales ! Soyons sérieux ! Aujourd’hui aucune entreprise, aucune association ne fonctionne de façon réellement démocratique ! Est ce que la SNCF fonctionne de façon démocratique ? Est ce que les passagers votent pour savoir dans quelle direction et à quelle heure va partir leur train ? C’est un scénario à la Monty Python ! Nous parlons ici d’un association qui est en train d’essayer de s’implanter et dont le dynamisme repose sur les épaules de quelques passionnés qui dépensent tout leur temps libre et toute leur énergie, au service de la communauté… Ils sont tellement rares et précieux que je n’ai pas encore réussi, après deux ans d’efforts à couvrir les neufs régions… ! (Il reste encore Strasbourg et Lyon) Nous envisagerons peut être un jour des élections… Mais il faudrait d’abord qu’il y ait d’une part des candidats sérieux à élire, et surtout des électeurs suffisamment motivés pour s’impliquer dans notre association !

- »N’utilisez vous pas ce site et cette association à des fins personnelles ? »

Bien sûr que oui !! J’utilise ce site pour m’enrichir, socialement et culturellement, comme chaque membre, mais je ne détourne pas un seul centime des subsides de l’Association. Les dépenses réelles sont suffisamment importantes pour absorber la quasi totalité des rentrées d’argent. Bref, l’association joue en permanence à l’équilibriste… et pour mon cas personnel, le seul aboutissement de cette association, est que je parviens maintenant à ne plus m’appauvrir… (il faut dire que c’était devenu difficile !)

- »On dit que vous ne respectez pas les femmes ? »

« ON » EST UN CON.(et probablement un homme !) (frustré)

- »Pourquoi ai je l’impression que la recherche des Maîtres est essentiellement sexuelle sous couvert de pratiques BDSM ? »

Sans doute parce que c’est parfois vrai ! Rappelons d’abord que les relations D/S sont essentiellement sensuelles et par extension sexuelles. Même les couples qui n’ont pas de rapports sexuels dans leurs pratiques, y trouvent un plaisir sexuel !Plus généralement, un homme qui recherche un(e) partenaire le fait dans une démarche sexuelle….. Le malaise que vous ressentez vient du fait que de nombreux hommes, en mal de sexe, se font passer pour Maître, dans le seul but de parvenir à des rapports sexuels, alors qu’ils n’ont aucun intérêt pour les rapports D/S. Ils n’ont aucune sincérité et créent un véritable sentiment de frustration chez les soumises qui ont cru à leurs belles paroles. Une association comme la notre devrait pouvoir identifier ces faussaires, et les écarter, quitte à les montrer du doigt. L’association a pris le parti de fonctionner positivement en garantissant, autant que faire se peut, la bonne foi des adhérents. Pour l’avenir, elle a pour but avoué, la continuité de cette ligne de conduite ainsi que la mise à l’écart des menteurs avérés.

- »Qui vous autorise à faire ce tri, et à partir de quels critères ? »

Je ne me positionne pas en juge, ce n’est pas moi, en tant qu’individu qui vais bannir ces parasite, c’est l’association lorsqu’elle a la certitude que ces personnes ne sont pas sincères dans leur démarche, qui va refuser de les garder en son sein. En effet, la sincérité est le critère que je retiens pour admettre ou refuser quelqu’un dans notre association. Certains pensent que c’est un critère trop flou … Pourtant tout le monde comprend bien ce qu’est la sincérité, ce qu’est le mensonge. On me dit, il faut apporter la preuve du mensonge en question. Mais nous ne sommes pas dans un procès d’assise ! Il n’y a ni juge, ni condamnation ! Le seul risque qu’encourt quelqu’un qui aurait menti à plusieurs reprises à un ou plusieurs adhérents, est de se voir banni d’une association à laquelle il n’aurait même pas dû avoir accès ! Si quelqu’un entre chez vous sans y être invité, considérez vous qu’il est injuste de le reconduire vers la sortie ? Et pourtant, qui vous a autorisé à le faire ? Et quels sont vos critères ?… Un simple individu qui dénoncerait les mensonges d’un autre individu, devrait fournir des preuves devant la justice pour ne pas être condamné en diffamation… Ça n’a vraiment rien à voir avec l’attitude simple et logique (et parfaitement légale) d’une association qui refuse de garder ce même menteur dans son sein… Je dirais même qu’une association qui ne ferait pas ce travail sanitaire ferait preuve d’un singulier manque de courage.

- »Vous dites vouloir revaloriser l’image des relations D/S aux yeux du public. Au nom de quoi vous prétendez vous légitime pour le faire ? »

Comprenons nous bien : je ne cherche pas à imposer ma vision personnelle des relations D/S aux yeux du grand public, mais très simplement à tenter à faire reculer l’image désastreuse qu’ont nos pratiques aux yeux des non initiés. Le petit monde BDSM croit peut être avoir une belle image publique ! Il se trompe lourdement : Prenez le temps de regarder un peu autour de vous et d’entendre ce que disent les gens à propos de notre monde ! Atterrissez ! Notre mage est déplorable ! Messieurs, vous êtes des machos qui prennent leur pied à cogner des femmes ! Mesdames, vous êtes des potiches et votre bêtise est telle que vous méritez bien d’être des victimes. Vos pratiques sont écœurantes et crades ! Les soumises sont des prostituées gratuites, et les dominateurs, des proxénètes brutaux ! Voilà la véritable image que vous avez aujourd’hui ! Et ce ne sont pas des individus, fussent ils très intellectuels, ou très « grande gueule » qui changeront cette image à coups de grandes tirades ou d’invectives… Ça n’arrivera que lorsqu’une association suffisamment représentative, et suffisamment digne pourra prendre la parole au nom de tous.

- »On dit que vous ne voulez pas de dominatrices dans vos soirées ? »

« ON » ne vient pas aux soirées ! Il y a toujours des dominatrices dans les soirées. Mais il se trouve que je connais personnellement moins de dominas que de dominateurs. Il n’empêche que depuis peu, une dominatrice est la responsable d’une région ! Un jour peut être, nous serons assez nombreux pour organiser des soirées spécifiques pour dominas et soumis, d’une part, pour dominateurs et soumises d’autre part. Ce n’est pas le cas aujourd’hui et nous avons besoin de toutes les bonnes volontés.

- »Quelle est la position de votre Association vis à vis des professionnels du BDSM ? »

En toute logique, notre politique est de privilégier, à chaque fois que cela est possible, la collaboration avec les professionnels du monde BDSM pour nos diverses manifestations…mais ceci c’est la théorie et je dirais même de l’utopie… En pratique c’est bien plus compliqué : Dans tous les autres pays qui ont des associations comme la nôtre, ce sont les professionnels qui sollicitent la participation des Associations. Chez nous, c’est l’inverse ! Et quand nous sollicitons, nous avons parfois des refus, parfois des fins de non recevoir, et parfois nous sommes accueillis du bout de lèvres… Dans ces cas là, nous considérons comme parfaitement légitime d’organiser nos évènements dans quelque lieu de notre choix, fut il situé en face d’un professionnel du BDSM.

- »Toutes les plus grandes manifestations sont estampillées « fetish-BDSM » et pas les vôtres ? Pourquoi donc ? »

Notre association n’a qu’un seul centre d’intérêt : les relations D/S. Nos soirées veulent rassembler des gens qui veulent pratiquer ou communiquer ensemble. Les gens qui organisent ces grandes soirées fetish ont d’autres objectifs et d’autres intérêts. Même si le monde fétish et toutes ses composantes, qui ont bien souvent adopté nos codes vestimentaires, nous sont très sympathiques, il faut bien reconnaître que ce n’est pas notre monde. Le fétichisme n’est pas une pratique des relations D/S. Pourquoi vouloir l’associer systématiquement à notre monde ? Le seul et unique pont qui noue relie est vestimentaire. Notre association n’est pas une boutique de vêtements, nous n’avons rien à vendre et même si nous aimons les belles tenues, le vêtement lui même n’est jamais primordial dans nos relations. Je pense qu’il s’agit là d’une dérive commerciale et que nous ne devons pas céder à cette facilité. Prochaine étape, le démarchage des clubs de plongée sous marine et des porteurs de gants latex ? … Ça va faire encore plus de monde !!!

- »Que pensez vous de mes questions ? »

Je vous remercie de me les avoir posées, mais je dois remarquer qu’elles sont très dures. Je sais qu’elles sont le fruit de collectages de questions réelles qui ont été posées par des internautes sur divers sites. Je dois dire que je suis étonné qu’une telle défiance et une telle résistance se manifeste devant l’émergence d’une simple association dans notre milieu. En particulier parce que les questions posées sont bien souvent de mauvaise foi et qu’elles émanent pourtant de personnes intelligentes pour la plupart. Cette intelligence est parfois dénuée de toute empathie, et de tout optimisme. Et aujourd’hui, certains pensent que l’altruisme est forcément une arnaque… Ces personnes savent pourtant que de nombreuses évolutions favorables nécessaires ne pourront naître que grâce à une association forte. Alors, quel est leur but en adoptant une attitude aussi négative ? J’exclus bien sûr de ce questionnement les critiques de ceux qui craignent pour leurs portefeuilles. de ceux qui pensent que lorsqu’on est plus de deux, on est une bande de cons. de ceux qui craignent de perdre du prestige par rapport à leur petite cour, de ceux qui ne savent pas de quoi ils parlent. C’est assez Franco-Français de vouloir détruire une initiative dans l’œuf, quand bien même on admire à l’étranger des initiatives identiques… Mais plus j’avance, puis je suis persuadé d’être sur la bonne voie et plus je suis déterminé à poursuivre cette expérience. Les chiens aboient, la caravane passe.

8 responses to Une Interview de Maître George

  1. entrebrumes said on

    Je plussoie mon Alpha, vous soulevez de même des questions fort pertinentes. Et la démarche mystique de perfection est à approfondir tant elle me semble révélatrice, ou pleine d’un potentiel d’expression d’être.
    Merci grandement à Maître George d’avoir pris le temps de poser les réflexions et le principe du doute, d’avoir su cerner les problématiques et mettre ses actions en éclairage. Il est bon de lire ces propos, qui soulignent la qualité et l’intelligence des pratiques BDSM sans imposer un carcan ; il est bon de savoir qu’il est possible d’être accueilli et accompagné dans cette découverte de soi.

    Je suis plus sceptique sur la fragilité d’une comparaison d’une association avec une entreprise (quoique une association n’est-elle juridiquement une entreprise ?) ou d’un établissement public, ce d’autant plus que cette association n’est pas créée dans un but lucratif. Je ne nie pas le manque de réelle démocratie dans la majorité des associations, mais il me semble qu’elles ne doivent pas pour autant se comparer à cela, de part la liberté qu’elles sous-tendent dans leur création-même. L’échelle de comparaison ne me semble pas la même non plus : un établissement public a des usagers et/ou des clients, non pas des adhérents – même si le mot est employé peut-être à tort dans certains types de structures publiques. Mais dites-moi si je me trompe. En tout cas, le principe démocratique est à la base, même si aucune loi n’oblige une association à avoir un bureau et un président :
    « La loi de 1901 ne comporte aucune disposition réglementant le fonctionnement interne d’une association. Ce sont à vos statuts d’en fixer les règles. Cette conception a été constamment confirmée par la jurisprudence: en l’absence de toute disposition particulière dans les statuts, les actes dépassant la gestion courante de l’association ne peuvent être décidés que par la collectivité des associés réunis en assemblée générale. Autant prévoir sa tenue dans vos statuts donc. Elle est en outre un gage de démocratie.  »
    (http://www.associationmodeemploi.fr/PAR_TPL_IDENTIFIANT/253/TPL_CODE/TPL_FAQ_FICHE/PAG_TITLE/La+r%E9union+d%27une+assembl%E9e+g%E9n%E9rale+annuelle+est-elle+obligatoire%3F…/2529-question-reponse.htm)

    Pour les soirées à thématique dominants/soumises, dominas/soumises, je combinerais volontiers plus facilement les deux afin de ne pas sous-entendre une exclusion : la minorité présente ne doit pas être exclue dans les intitulés-mêmes, ce me semble, c’est leur fermer d’entrée des portes, non ?
    En quid des dominas/soumises ? *sourire*

    Sinon, tout comme l’aspect sexuel voire la pratique est présente dans le BDSM, il me semble que le fétichisme en fait partie comme une branche de construction dans la variété des psychés en expression : ce trait semble s’exprimer chez certain(e)s lors de pratiques, je suis donc étonnée qu’il soit aussi strictement exclu. L’aspect psychologique dans ses sources semble avoir de nombreux points communs.

    Je reste bien sûr ouverte à la discussion à ce sujet (dans d’autres topics, peut-être), tout ceci étant de l’ordre de la réflexion suscitée à la lecture de cette riche interview.

  2. Lord Lodan said on

    Maître George nous ne vous connaissons pas personnellement ,mais trouvons que vos réponses sont pleines de justesse et de bon sens.

  3. Caty said on

    @ Lupercus : je suis bien d’accord : je cherche à adorer mon Maître. Je veux faire de mon corps un autel, qui Lui sera con-sacré … ;-)
    @ Maîtresse Ludmila : pour des raisons économiques, ça c’est indigne.
    Indigne et infâme.

  4. Lupercus said on

    Je rajoute et rallonge ma réaction à l’entretien de Maître George. En effet, ses réponses ont la qualité d’être claires et justes, et sincères, assurément, par volonté de montrer le caractère humain d’une pratique décriée par ailleurs par méconnaissance, d’en montrer les valeurs de respect et de raffinement ; moins convaincu en revanche par l’idée systématique d’une relation d’amour, ce me semble être un art érotique qui peut se pratiquer sans amour, mais en revanche, oui, dans le respect du corps entrepris par les objets du dominant. Mais pour qui connaît Maître George, lui qui sait, par exemple, accompagner avec générosité un débutant et attention et sans dogmatisme, respectant la relation vraiment amoureuse qu’il perçoit dans un lien D/S, autrement dit, un lien Alpha/Conquise auquel je pense plus précisément, dans l’esprit d’aider leur avancée, pour qui le connaît, la désignation de gourou semble risible : « Le doute est une vertu cardinale », on ne peut qu’approuver cette formule qui ne peut émaner d’un gourou, le doute, dans cette pratique, est une façon de resplendir, sachant que don et guerdon reposent sur un questionnement permanent sur le plaisir de l’autre. Après, on peut interroger le choix de certains mots, lesquels peuvent donnent une apparence trompeuse au regard extérieur, surtout s’il n’est que dans la virtualité d’internet, ainsi un mot comme « communauté », peut laisser supposer un ensemble de « personnes vivant en collectivité », donc un ensemble fermé, autarcique, ou le mot « chapitre », qui désigne néanmoins une « assemblée tenue par les religieux [ou les religieuses] d’un ordre ou d’un monastère », en conséquence malheureuse de quoi le rassemblement de ces deux mots peut mener vers la déduction d’une secte, déduction, fausse, évidemment, quand on vit les choses d’un peu plus près que virtuellement. Etant néophyte, je ne m’avancerai pas plus loin sur un territoire à découvrir, mais continuant de réfléchir à la pratique, à la flagellation, je me questionne depuis le début sur les liens au religieux, s’il n’y a pas une part de mysticisme dans certaines façons d’exercer des rudoiements érotiques, la flagellation, par exemple, fut une démarche mystique, en effet, au Moyen Age, les Flagellants tentaient d’atteindre la perfection par la flagellation au moyen de disciplines (petits fouets à base de cuir, de chanvre ou de métal), (et je passe sur l’aspect expiation du péché), n’y a-t-il point, dans ce que j’appelle le rudoiement érotique, ou pratique D/S, une recherche mystique de perfection ? On reste dans le religieux, mais dans un autre ordre (si je puis dire). L’entretien de George propose moult pistes de réflexion, au-delà de la mise au point. Contrairement à Maîtresse Ludmila, je pense qu’il y a toujours à prouver, à prouver sa force et sa conviction pour ne point rester sur des acquis, prouver cela afin d’avancer dans une pratique qui ne doit pas exclure la réflexion, car ladite réflexion ne ferait que renforcer l’intelligence de la pratique. Cordialités. Lupercus

  5. … et condamner pour des intérêts économiques c’est encore plus grave. :(

  6. Caty said on

    Il me semble que trop d’enjeux, trop d’envies et trop d’égos entravent malheureusement parfois la discussion et le débat. On apprend moins, alors, on reste sur ses acquis, sans se remettre en question ou élargir son horizon.
    C’est dommage. C’est un choix.
    Mais condamner sans jugement éclairé et impartial, ça, c’est assez grave ….

    En tous cas : quelle magnanimité que d’expliquer votre démarche.
    … Par contre – je cite : « « ON » EST UN CON. » Un peu sexiste, ça, non ???
    On peut parfois aussi être une conne !
    …. Si, si !

  7. Juris et Alba said on

    Mon Cher George,
    Tout comme toi je m’insurge contre des propos tenus par des personnes qui peut être ne te conaissent pas ou ne conaissent pas notre fonctionnement.
    Je suis convaincu que si un débat public est organisé tu sauras non point défendre ton point de vue, c’est le tien, c’est le mien, il peut ne pas être celui d’autres personnes, mais simplement l’exposer.
    Notre conception du BDSM n’est pas une loi qui s’applique obigatoirement à tout le monde, il nous suffira simplement exposer notre idée de notre pratique du BDSM, à ceux qui la partagent de nous rejoindre.
    Si les autres veulent attaquer cela ne fera que démontrer que c’est eux qui veulent imposer leur idée.
    Nous vivons pleinement, entièrement nos désirs, nos pulsions, nos plaisirs.
    Continuons ainsi.
    François – Juris

  8. Je trouve que vous Maître George, n’avez plus rien à prouver à qui que ce soit – et ceci s’applique d’avantage à des gens « que l’on ne voit jamais en soirée, ou encore à des gens qui se permettent de pratiquer et que ne font rien en soirée.
    Par ailleurs, c’est toujours plus facile de critiquer, retourner sa veste, que d’aller au charbon et montrer une autre « façon de faire », aux antipodes de la perversité.
    Vous avez plus de 40 ans d’expérience en D/S. Je ne vois pas qui d’autre pourrait être à votre place et faire ce que vous faites pour la communauté BDSM Bretonne et bien au delà, lors de nos soirées « mondaines » à paris et même ailleurs. :-)
    On vous connais même à Sedan d’où je vous ait ramenée les bonjours de Maître Charron.
    Libérez-vous du superflu et laisser tomber toutes ces gangrènes, tous ces cancres que vous pourrissent la vie.

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